Le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères et des émigrés, Jihad Maqdissi, a affirmé hier que la bataille contre la chute de l'Etat syrien est terminée, alors que la bataille du rétablissement de la stabilité, de la mobilisation des visions derrière le processus de développement dans le pays tout en empêchant ceux qui veulent nuire au processus de réforme de parvenir à leurs objectifs a commencé. Dans une interview donnée vendredi soir et transcrite hier par l'agence Sana, M. Maqdissi a indiqué que l'Etat syrien doit informer le citoyen des vraies intentions des décisions diplomatiques et politiques qu'il adopte, du fond de la mission de Kofi Annan, émissaire onusien pour la Syrie. Et pourquoi la Syrie l'a admise après l'échec d'autres missions précédentes ? Il a ajouté que la sincérité et la transparence fortifient le citoyen syrien et consolident son immunité pour comprendre pourquoi il sort pour des marches sur les places, soutient sa direction et se tient aux côtés d'elle sur la voie du processus de réformes ? «La Syrie réclame au monde de l'aider au lieu d'exercer des pressions sur elle», a dit M. Maqdissi, ajoutant que si l'objectif de toute initiative est de l'aider à établir la sécurité et à réaliser les réformes, la Syrie l'accueille favorablement. Il a indiqué également que le retrait des forces armées sera réalisé aussitôt que la vie retourne à la normale dans toutes les régions et que les étudiants retournent aux écoles. Il a affirmé que «les parties de l'opposition doivent s'asseoir autour d'une seule table sans aucun tabou sans l'ingérence militaire en Syrie». Au sujet des aides humanitaires, il a souligné que la Syrie ne s'oppose pas aux aides à condition qu'elles respectent la souveraineté de l'Etat. Abordant la conférence d'Istanbul, il a indiqué qu'elle n'est pas pour les amis de la Syrie mais pour ses ennemis voulant apporter un coup à sa stabilité et entraver la mission d'Annan. Il a souligné que la Syrie ne renoncera pas à son arabité, défendra toutes les causes arabes et traitera avec les pays arabes d'une manière bilatérale, ajoutant que l'absence de la Syrie affaiblit la Ligue arabe et son rôle. «La Syrie est engagée à la coopération positive avec la mission d'Annan», a-t-il conclu, soulignant qu'il y a des faits sur le terrain qui s'imposent, mais la mission du côté syrien est de faciliter les choses et de surmonter les difficultés pour établir la stabilité dans le pays.