Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, au cours d'un meeting organisé jeudi en compagnie des têtes de listes de son parti, dont 4 femmes, à affirmé que son parti «engagera, dans le cadre de la campagne, un débat avec les citoyens autour des différentes questions nationales et internationales à travers la présentation de 30 propositions visant à opérer le changement pacifique». Ces propositions, a-t-il ajouté, concernent différents secteurs à raison de 5 à 6 propositions par secteur, outre la situation des victimes du terrorisme. Son slogan de campagne «Notre printemps algérien» fait référence à ceux qui ferait des calculs sur le dos de l'Algérie et qui annoncent une victoire des islamistes. Par là, il entend souligner la spécificité algérienne. Aussi, il a exhorté les militants de son parti à «mener une campagne basée sur l'action de proximité». Il aurait peu de moyens pour faire campagne et prévoit la mise en place de 24 meetings. Il est vrai que le financement de la campagne ne se règlera qu'a la fin de celle-ci. Pour le moment, chaque parti doit mettre la main à la poche. Il a appelé les citoyens à une forte mobilisation car, selon lui, ces élections sont «l'unique issue à même d'opérer un changement pacifique et serein». Et de fustiger ceux qui prônent l'abstention. Lors de ses diverses interventions dans les médias, il a appelé à ne pas rééditer les erreurs du passé et à faire barrage aux islamistes. Enfin, il a regretté que les démocrates à l'instar des parti islamistes, «n'aient pu s'organiser en coalition», et d'annoncer que son parti s'attellera à «l'édification d'un pôle démocratique solide et à la hauteur de la compétition politique». «Epargner à l'Algérie de tomber dans la spirale de la violence» Par ailleurs, au cours d'un meeting organisé avec les têtes de listes de son parti, le secrétaire général du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a affirmé que son parti présentait «604 candidats dans 48 wilayas et 3 circonscriptions électorales à l étranger». Les principes fondateurs de son parti sont la justice et l'Etat de droit. Pour lui, être dans l'opposition est un moyen de restituer le pouvoir au peuple. La démagogie et la surenchère ne sont pas son credo. Il a annoncé que, lors de sa campagne électorale, il comptait organiser des meetings et faire un travail de terrain pour être au plus près du citoyen qu'il a appelé à se mobiliser, car, selon lui, «ces élections sont décisives et différentes. C'est une opportunité pour épargner à l'Algérie de tomber dans la spirale de la violence».