Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbas, a mis en garde les importateurs de produits pharmaceutiques qui n'ont pas respecté les programmes d'importation signés le 15 novembre dernier. Interrogé sur la pénurie de médicaments anti-cancer hier en marge de la journée scientifique d'oncologie portant sur le thème «Défis et innovations technologiques» organisée à l'hôtel Hilton, le ministre a déclaré que «les importateurs qui n'ont pas respecté leurs programmes d'importation ont un délai jusqu'au 20 avril au-delà duquel ils seront sévèrement sanctionnés». La sanction concerne le retrait de leur agrément à partir du 25 avril et leurs dossiers seront carrément rayés du secteur de la santé, a-t-il tenu à préciser. Cette mesure intervient, faut-il le rappeler, suite à la perturbation dans l'approvisionnement de la pharmacie centrale en médicaments anti-cancer. Le ministre n'a pas manqué de souligner qu'entre temps, il a donné des instructions à la PCH afin de «commander chez ses fournisseurs les médicaments essentiels contre le cancer». Une opération qui est en cours selon lui, et qui va pallier la pénurie enregistrée. Mais selon le ministre, si les importateurs respectent leurs engagements avant le 25 avril, la situation sera mieux gérée. Il conclut tout de même : «De toute façon, le problème est pris en charge avec efficacité».