Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a condamné hier les «réactions absolument disproportionnées et contraires au droit international humanitaire» de la part d'Israël et appelé à un «cessez-le-feu immédiat», affirmant qu'il n'y avait pas de solution militaire à la crise. «Il n'y a pas de solution militaire à la crise et sur la base des liens d'amitié existant avec le gouvernement israélien, je dois dire à ses responsables que cela ne sera pas le chemin qui conduira à la paix et à la sécurité de son peuple», a souligné M. Zapatero lors d'une déclaration à la presse à Madrid sur la situation actuelle dans la bande de Ghaza où l'agression israélienne a fait plus de 500 morts. «C'est ce que je vais transmettre au Premier ministre israélien, Ehud Olmert» lors d'une prochaine conversation, a-t-il affirmé, tout en annonçant que le président palestinien, Mahmoud Abbas, est attendu dans les prochains jours à Madrid. Le chef de l'Exécutif espagnol a souligné, en outre, que l'attitude de Hamas comme la réponse «disproportionnée» d'Israël «ne réussiront qu'à plonger la région et ses peuples dans le désespoir et la frustration».