A peine la date des élections locales officiellement annoncée par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Daho Ould Kablia qui a fixé la prochaine échéance électorale au 29 novembre .prochain, que bon nombre de partis politiques affinent d'ores et déjà leur stratégie, notamment le FLN, le PT, le RND et le FFS. Des responsables de ces formations font état d'une grande mobilisation en prévision du prochain scrutin. Une mobilisation que certaines formations politiques évoquées montrent ostensiblement à l'opinion publique. C'est le cas du FLN dont les propos de son chargé de communication laissent aisément comprendre que cette formation n'a pas attendu la dernière sortie publique du ministre de l'Intérieur pour se lancer dans les préparatifs des élections locales. Des préparatifs qui, selon Kassa Aissi, ont connu leur coup de starter le 18 juillet dernier, lors de la première rencontre regroupant des militants et cadres du parti tenue dans la wilaya de Boumerdès. «S'en est suivie une deuxième rencontre traitant du même thème des locales qui a eu lieu le 3 août dernier à Koléa ; puis une troisième ayant regroupé cette semaine les militants de Aïn Defla», rappelle Kassa Aissi annonçant que dans le même cadre de préparation des élections locales, une autre rencontre est prévue demain soir au siège national du parti. Demain, c'est aussi le jour choisi par le FFS pour tenir la session extraordinaire de son conseil national consacrée exclusivement aux élections locales du 29 novembre prochain. A cette occasion, la commission nationale chargée de préparer le code des élections locales du FFS présentera au conseil national du FFS le document y afférent qui sera débattu et adopté lors de la session extraordinaire, avait indiqué Ali Laskri en marge d'une rencontre tenue lundi à Alger. Le code en question définira les critères de candidature et tout ce qui concerne l'établissement des listes électorales du FFS, l'organisation et la participation à ce rendez-vous électoral, a encore ajouté le premier secrétaire du FFS en mettant l'accent sur la participation de sa formation à toutes les élections locales qu'a connues le pays depuis l'avènement du multipartisme, exceptée celle de 1991 que le FFS a boycottée. A rappeler que Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a sollicité, pour sa part, les pouvoirs publics à réunir davantage de garanties pour encourager les formations politiques à participer au prochain scrutin. Mme Hanoune a exigé notamment qu'il soit procédé à l'assainissement du fichier électoral ainsi que «l'éviction des magistrats des commissions électorales», du fait, a-t-elle dit, que leur présence n'a pas réglé le problème et n'a fait qu'alourdir la machine électorale.