Plus de 200 arbres de la famille des pinacées âgés de plus de 20 ans se trouvant en face de la direction de l'éducation ont été abattus la semaine dernière pour la réalisation d'un rond-point alors que cet endroit de la ville n'a pas besoin vraiment d'une telle construction. C'est la conservation des forêts qui est censée protéger les arbres qui autorise cet abattage. Cet acte «irréfléchi» a suscité le mécontentement des citoyens qui considèrent que ces arbres faisaient partie du patrimoine de Tébessa. A cet effet, l'association «Minerve» pour la sauvegarde des ruines et la protection de l'environnement a jugé que cet acte est un crime contre l'environnement et a adressé une lettre au président de la République en lui demandant d'envoyer une commission pour enquêter sur cet abattage. L'environnement à Tébessa est loin d'être un sujet d'actualité, il suffit d'un tour au centre-ville pour constater le résultat.