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«L'Etat doit intervenir pour éviter le pire»
Le député Omar Bakir Kara alerte les autorités sur la situation délicate à Berriane :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 03 - 11 - 2012

Omar Bakir Kara, député à l'assemblée populaire nationale (APN) tient à alerter les autorités sur la situation «très délicate» qui prévaut au niveau de la commune de Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, depuis les derniers affrontements en 2008 entre les communautés ibadite et malékite ayant occasionné des pertes humaines, des dégâts matériels et un refus de cohabitation entre les deux communautés.
Selon lui, la signature du pacte de paix en 2010 n'a pas encore eu les effets escomptés. «Le problème est entier. Les deux communautés se parlent à peine, refusant un retour à une situation normale. Les familles de chaque communauté ont vendu leurs biens à des prix dérisoires pour rejoindre les leurs de l'autre côté de la ville.
Les plaies encore ouvertes mettent ainsi la ville dans une situation très fragile», nous a expliqué Omar Bakir Kara, député du rassemblement national démocratique (RND) de Ghardaïa. «L'Etat doit intervenir pour éviter le pire», dira-t-il.
«Les autorités nationales doivent s'intéresser à ce problème de plus près et donner des signes d'espoir aux deux communautés afin d'atteindre les objectifs tracés», a-t-il dit. Décrivant la situation de désespoir profond enraciné dans le milieu des jeunes et la persistance du sentiment de refus de cohabitation entre les deux communautés ainsi que les autres problèmes sociaux et de développement local souvent décriés par la population de cette commune, M. Kara appelle à la mise en place de mesures d'urgence «pour éviter un nouvel éclatement de la situation». «En ce moment, la ville bouillonne et les esprits ne se sont pas vraiment calmés.
Il suffit d'un rien pour que les affrontements reprennent», nous a-t-il dit. «Heureusement que les forces de l'ordre sont encore sur place, sinon les violences auraient repris depuis bien longtemps».
«Il faut débloquer 15 000 lots de terrain»
Selon lui, il est urgent de débloquer au minimum 15 000 lots de terrain avec l'aide rurale pour permettre aux jeunes des deux communautés de se prendre en charge et de travailler. «Dans le cadre de l'application du pacte justement, l'Etat a octroyé 300 lots de terrain qui font déjà l'objet d'énormes divergences avant leur distribution», a-t-il affirmé. Le problème de dédommagement des gens touchés lors de cette tragédie est encore à la traîne.
Ceci s'ajoute aux autres problèmes de chômage, de mal vie, du secteur de la santé, de l'éducation et autres. «Il est important de mettre en place des usines de production pour éradiquer le chômage», a-t-il dit. Le député évoque également l'épineux problème des jeunes ayant été jugés et ceux ayant carrément fui la région et font l'objet aujourd'hui de mandats de recherche.
«Les gens aspirent à ce que ces problèmes ne soient pas traités par la justice mais dans le cadre du droit coutumier, notamment en ce qui concerne les jeunes ayant été condamnés pour saccage de biens. Je pense qu'il faut confier ce travail à l'autorité des sages qui a prouvé son efficacité».
Le député compte interpeller le gouvernement sur ce problème en saisissant l'intervention de chaque ministre dans son secteur. «Je vais m'entretenir avec les comités des sages des deux communautés et avec les autorités locales afin d'examiner les problèmes, situer les blocages et trouver les solutions car on ne peut plus se permettre de laisser les choses se compliquer et devenir incontrôlables», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, notre interlocuteur s'interroge sur la gestion des dégâts occasionnés par les inondations de 2008. «Quatre ans après la catastrophe, les montagnes de boue sont encore visibles au centre-ville, dira-t-il. «Les lots de terrain du dédommagement ont été affectés par un bureau d'études d'Alger sans le moindre déplacement. Les gens se sont retrouvés avec des terrains situés sur des zones crevassées et très dangereuses, a-t-il indiqué. Il a dénoncé le retard accusé dans la distribution de l'aide de l'Etat pour la reconstruction des maisons détruites par les inondations. «Les gens craignent une autre inondation avec l'approche de l'hiver, car cette fois-ci, elle sera fatale», a-t-il dit.
M. Kara appelle les autorités locales à régulariser la situation des gens ayant construit leurs habitations sur les hauteurs de la vallée du M'zab après les inondations. «Ce sont des milliers de familles qui se sont organisées et ont bâti leurs maisons loin des zones à risque. Ils attendent la régularisation. Je trouve que c'est un exemple de citoyenneté qu'il faut respecter et encourager», a-t-il dit.


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