Les Américains étaient appelés hier à se rendre aux urnes afin de décider qui du président sortant Barack Obama ou de son rival républicain Mitt Romney occupera le bureau ovale de la Maison-Blanche pour les quatre prochaines années, après une campagne jugée serrée. Les quelques 200 millions d'électeurs américains ont commencé hier, tôt le matin, à se rendre aux bureaux de vote afin de choisir entre le président démocrate sortant Barack Obama et son rival républicain Mitt Romney. Des électeurs qui devront élire les grands électeurs qui eux-mêmes choisiront le 17 décembre prochain le futur président des Etats-Unis. A la différence des élections présidentielles dans la plupart des pays à travers le monde, le président des Etats-Unis n'est pas élu directement à travers le suffrage universel direct mais par un collège électoral formé d'un groupe de citoyens appelés Grands électeurs. Les premiers bureaux de vote étaient ouverts à 6h du matin heure locale, (12h00 heure d'Alger), dans pas moins de neuf Etats à l'est du pays. Comme attendu, Mitt Romney a voté, en compagnie de son épouse, lundi soir dans le Massachusetts alors que M. Obama avait voté le 25 octobre dernier à Chicago lors des votes anticipés. Pour son dernier discours marquant la fin de la campagne électorale, le candidat du changement et de l'espoir en 2009 était visiblement ému et nostalgique de sa course vers la Maison- Blanche de 2008. «Après tout ce que nous avons traversé, après tout ce pour quoi nous avons combattu, nous ne pouvons pas abandonner le changement maintenan», a déclaré M. Obama, 51 ans, premier président noir des Etats-Unis qui s'est présenté comme le défenseur de la classe moyenne lors de sa campagne. Son rival, M. Romney, 65 ans, «milliardaire à la langue sophistiquée», accusé d'être en décalage avec la population, a lui centré sa campagne sur la critique du bilan économique du président sortant. Durant les derniers mois de la course vers la Maison Blanche, l'écart dans les sondages entre les deux candidats n'a cessé de se resserrer, se retrouvant même souvent à égalité parfaite. Mais les derniers sondages dans neuf Etats Indécis (Swing states), très déterminants, donnaient M. Obama pour gagnant tel que rapporté par la presse américaine. Le suspense est à son maximum.