Si Vahid Halilhodzic voulait tester ses poulains à l'occasion de ce match gala face à la Bosnie, c'est complètement raté. Les conditions climatiques exécrables ont rendu la pelouse du stade Olympique impraticable. Il était quasiment impossible de développer des actions dignes de ce nom sur un terrain qui ressemblait plus à un marécage qu'à un terrain de foot. Les deux formations ont tenté tant bien que mal de s'extirper de ce bourbier, mais elles étaient souvent freinées par les flaques d'eau. À un moment, l'on se demandait s'il ne fallait pas arrêter cet ersatz de match tellement les 22 acteurs donnaient l'impression d'être dépassés. Malgré ces conditions dantesques, le public a été, une nouvelle fois, présent au rendez-vous, bravant la pluie et le froid pour venir soutenir les Verts. Certes, ce n'était pas l'ambiance des grands jours, mais il était quand même présent en donnant de la voix. En première période, il n'y avait pas quoi mettre sous la dent, côté algérien. Ce sont les Bosniens qui ont dominé les débats, grâce à leurs qualités physiques. D'ailleurs, les poulains de Susic ont eu quelques occasions franches, seulement leurs tentatives ont été stoppées par la défense algérienne, mais aussi par les…flaques d'eau, à l'intérieur de la surface de réparation. Doukha a été bien heureux sur certains ballons chauds. En seconde période, le jeu s'équilibra quelque peu, les Algériens ont fait jeu égal et sont parvenus à inquiéter la cage du gardien Begovic, sans toutefois parvenir à créer un véritable danger. Il était quasiment impossible pour tous les joueurs de rester sur leurs appuis sur cette aire de jeu transformée en patinoire. Les dernières minutes ont servi aux deux coachs d'effectuer des changements qui n'ont rien apporté de nouveau. Tout le monde sur le terrain attendait le coup de sifflet final de l'arbitre pour aller se mettre sous la douche. Mais c'était la douche écossaise pour les Verts qui ont encaissé un but dans le temps additionnel. Les Bosniens ont surpris nos capés par l'intermédiaire du remplaçant Sverka. Pour voir l'équipe nationale dans de meilleures conditions, il faudra repasser. Coach Vahid n'a pas pu tirer les enseignements lors de cette confrontation qu'il faut mettre vite aux oubliettes. Pour notre part, on est convaincu d'une chose, la pelouse du stade 5-Juillet doit être changée rapidement.