Les sept gynécologues exerçant au niveau de la clinique publique de gynécologie de Targa Ouzemmour, sise au centre-ville de Béjaïa, ont décidé d'observer hier un arrêt de travail pour dénoncer «les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent». Selon ces médecins grévistes, «le local où ils exercent ne répond guère aux normes et conditions nécessaires leur permettant de travailler dans de bonnes conditions». Dans le même sillage, ils s'indignent contre les propos tenus à leur encontre par la responsable du CHU de Béjaïa, en l'occurrence Mme Mouri, qui les a accusés «de non-respect de leurs horaires de travail, parce qu'ils exercent avec des cliniques privées». Cependant, Mme Mouri a rassuré que l'annexe de la clinique sera ouverte prochainement, ce qui permettra au service de gynécologie d'avoir de l'espace et de nouveaux locaux. Concernant la demande d'ouverture d'un centre de dépistage du col de l'utérus exprimée par ces médecins, la première responsable du CHU de Béjaïa indiquera que cela nécessite un arrêté interministériel.