C'est le dégel de la tension entre l'Union des personnels de la formation et de l'enseignement professionnels, affiliée au Snapap et le ministère de la tutelle, suite à l'ouverture du dialogue entre les deux parties. Les représentants du syndicat et ceux du département de la formation professionnelle se sont entendus, lors de la rencontre, lundi dernier, au siège du ministère sur certains points dont le renouvellement et la réactivation de la décision ministérielle portant l'installation d'une commission de concertation et de dialogue entre le ministère et le partenaire social. Des rencontres périodiques sont programmées dans ce cadre, a indiqué hier, lors du point de presse animé au siège du Snapap, Massaoud Bouraghda Omar, président de l'union, tout en précisant que ces rencontres seront consacrées à la discussion et l'examen des questions qui restent en suspens. Ainsi, la tension est apaisée entre les deux protagonistes suite à l'ouverure de dialogue pour sortir le secteur de la situation que le conférencier qualifie de «déplorable». Un autre acquis non moins important a été également «arraché» par le syndicat lors de la réunion portant sur l'examen du dosser. Il s'agit de l'octroi de la prime de soutien pédagogique estimée à 15% pour les corps techniques et les économes. Ainsi, les concernés vont bénéficier de cette «prime» tant réclamée après finalisation des amendements apportés au système indemnitaire. A propos du statut particulier des personnels du secteur et du régime indemnitaire, une commission spéciale prendra en charge l'élaboration d'un projet portant modification de nombreux points des documents en question qui faisaient objet de critiques. Un accord de principe a été conclu dans ce cadre, selon le syndicaliste, qui a insisté sur l'urgence de corriger les lacunes relevées dans la copie. Le ministère s'est engagé également lors de ce premier round du dialogue à intégrer d'une manière légale les contractuels que ce soit à temps complet ou partiel. Outre, la création de nouveaux postes budgétaires qui permettront la promotion interne pour tous les fonctionnaires du secteur sans exception et la généralisation de la prime du Sud. Il s'est également engagé à respecter les libertés syndicales en leur promettant de lever les entravent qui répriment l'exercice de ces libertés. Il est à souligner que le secteur de la formation professionnelle avait connu ces derniers mois une série de mouvements de protestation dont le dernier remonte au 19 décembre dernier.