L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) s'est montrée «satisfaite» des résultats de sa rencontre avec le ministère de l'Education la semaine dernière. Les deux parties sont parvenues à trouver un terrain d'entente et à la signature d'un procès-verbal. Le syndicat a salué l'intention de la tutelle qui s'est dite prête à satisfaire certaines questions soulevées, tout en insistant sur la nécessité de leur mise en œuvre. En effet, les deux parties se sont entendues, selon un communiqué rendu public, sur l'ouverture de nouveaux postes budgétaires pour les enseignants du primaire et du moyen ayant bénéficié d'une formation et aux titulaires d'une licence et ce, dans le cadre de l'accord signé entre le département de l'Education et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cet accord, rappelle le syndicat, permettra à cette catégorie d'être promue au grade de professeur principal avec la réactivation de l'article 31 bis portant la prise en considération de l'expérience professionnelle et du droit de participer aux tests professionnels prévus pour le deuxième trimestre de l'année en cours. Il en est de même pour les enseignants dits «principaux» du moyen intégrés dans le cadre du décret 12-240 portant statut particulier des personnels du secteur. Toujours concernant ces corps en voie de disparition, il est convenu dans le PV pour les enseignants du fondamental de réduire la durée du stage de formation à une année au lieu de trois. A propos des enseignants du primaire et du moyen ayant des diplômes d'ingénieurs spécialisés, ces derniers, après la régularisation de leur situation, seront, selon le syndicat, intégrés dans le secteur suite à une autorisation délivrée par la direction de la Fonction publique. Concernant le refus du syndicat de l'application de la rétrogradation dans les grades, le ministère des Finances et la direction de la Fonction publique ont accepté leur doléance. En revanche, pour les corps qui se disent «marginalisés» et déplorant leur situation socioprofessionnelle, les corps communs et les ouvriers professionnels, les agents de sécurité, la tutelle s'est dite prête à s'engager dans des négociations «permanentes» afin de régler leurs problèmes. Revenant sur les lacunes relevées dans le décret12-240, l'Unpef réitère sa demande pour la révision de ce document qui a suscité le mécontentement de plusieurs corps.