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«On veut transformer la Tunisie en Somalie»
Djilani Hamani, porte-parole du Parti des travailleurs tunisien, au Temps d'Algérie :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 06 - 02 - 2013

Le Temps d'Algérie : Comment qualifiez-vous l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd ?
Djilani Hamani : C'est un acte criminel et lâche dont a été victime un militant politique et des droits de l'homme de longue date.
Pourquoi cet assassinat ?
Cet assassinat est le couronnement d'une série de provocations. La situation a pris un virage dangereux. Nous avons alerté sur le caractère dangereux de la situation caractérisée par des agressions commises contre des journalistes, des femmes et hommes de théâtre, contre des artistes, et même contre des élus de l'Assemblée constituante. Nous avons dit que la situation est dangereuse, mais les provocations et les graves dépassements se sont poursuivis.
S'agit-il du premier assassinat politique en Tunisie après la chute de Zine El Abidine Ben Ali ?
Il y a eu malheureusement l'assassinat de Lotfi Nekri, du parti Nida de Tunisie, dans le gouvernorat de Tataouine. Il y a deux jours, le parti Ennahda a demandé la libération des auteurs de cet assassinat. Il y a eu provocations et dépassements graves quand le parti Ennahda au pouvoir a demandé la libération des auteurs de cet assassinat.
Il y a eu également l'incident du Kef…
Tout à fait. Il s'agit de l'agression commise contre Chokri Belaïd alors qu'il présidait un congrès au Kef, près des frontières avec l'Algérie. Le même Chokri Belaïd qui a été assassiné aujourd'hui (hier, NDLR).
L'immobilisme du gouvernement Ennahda face à ces dépassements a favorisé la poursuite des agressions contre les institutions de l'Etat.
Des listes de cibles auraient été élaborées...
Oui, ces derniers temps, des listes de cibles des groupes criminels ont été élaborées. Le regretté Chokri Belaïd y figurait. Nous l'avons informé en lui demandant de faire attention. Même le président de la République l'a informé de l'existence de ces listes et que son nom y figurait.
Qui serait le responsable de cette situation ?
Le responsable de cette situation n'est autre que le gouvernement et en particulier le parti Ennahda. Sont également responsables de cette situation le président de l'Assemblée constituante et le ministère de l'Intérieur.
Souvenez-vous qu'il y a eu également l'attaque contre l'ambassade des Etats-Unis. Après chaque acte criminel, le parti Ennahda, et surtout son leader El Ghennouchi, tentaient de justifier ce comportement.
Plusieurs partis politiques, dont le vôtre, ont décidé d'une démarche commune après l'assassinat de Chokri Belaïd...
Effectivement. Plusieurs partis politiques, dont notre parti, le Parti des travailleurs, des associations et autres organisations se sont réunis aujourd'hui (hier NDLR) et décidé d'adopter une démarche commune pour dénoncer ce crime et alerter l'opinion publique.
D'ailleurs, la réunion se poursuivra aujourd'hui (hier, NDLR) à 18 h, au siège de notre parti. Parmi les décisions prises, exiger le départ immédiat du gouvernement, l'organisation d'une grève générale, le lancement d'une réforme économique et la prise d'autres mesures à même de permettre aux Tunisiens de bénéficier des bienfaits de leur révolution. Nous sommes en contact permanent pour la concrétisation de ces objectifs. Parmi les partis alliés à notre parti dans cette démarche, le Parti républicain, le Parti du pôle démocratique, le parti Nida tunisien et le Parti social.
Et si le gouvernement refuse de partir ?
Dans ce cas, le gouvernement assumera ses responsabilités et les conséquences de son entêtement. Cela voudra dire que le gouvernement cherche l'affrontement et qu'il fait dans la provocation.
Qui sont, selon vous, les groupes criminels que vous avez cités et qui seraient derrière ces actes, dont l'assassinat de Chokri Belaïd ?
Ces groupes criminels sont ceux qui servent des rétrogrades locaux et étrangers.
Quel serait leur but ?
Ils servent des agendas hostiles au peuple tunisien et hostiles à la liberté et à la démocratie. Ces groupes criminels qui servent les agendas des rétrogrades locaux et étrangers veulent transformer la Tunisie en Somalie ou en Liban du temps de la guerre civile. C'est sciemment de plonger les Tunisiens dans une détresse sociale et économique afin d'empêcher que leur révolution soit prise comme exemple par ceux-là mêmes qui commanditent ces actes criminels à travers ces groupes criminels.


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