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«L'Algérie doit mettre en place une nouvelle dynamique de coopération avec le MNLA tout le long des frontières»
Hama Ag Sid Ahmed, porte-parole du conseil transitoire de l'Etat de l'Azawad, au Temps d'Algérie :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11 - 02 - 2013

Le Temps d'Algérie : Le mouvement national de libération de l' azawad (MNLA) est entré dans plusieurs villes dont kidal et Ménaka. Comment avez-vous trouvé les habitants de ces villes du point de vue conditions sociales ?
Hama Ag Sid Ahmed : On a remarqué que les citoyens qui sont restés à Kidal étaient très fatigués et il n'y avait pas réellement d'activités dans cette ville. La vie est presque «morte».
Il n'y avait pas d'alimentation en eau ni en électricité, rien ne fonctionnait dans cette ville. L'entrée du MNLA (mouvement national de libération de l'Azawad) dans la ville de Kidal a été accueillie par une manifestation de joie des femmes et de jeunes. Il y a eu des larmes de joie de certaines femmes touaregs et des tirs en l'air un peu partout dans la ville.
Pour ces derniers, c'est une bouffée d'oxygène. Alors, plusieurs unités du MNLA prennent position et cernent toutes les entrées de la capitale de l'Adrar des Iforas. Elle est sous contrôle effective du MNLA. Quant à la ville de Ménaka, c'est différent. L'unité du MNLA se trouvant dans la zone est restée à 15 km de Ménaka et la ville est occupée par quelques unités d'élite et de militaires français depuis le 9 février. A Ménaka, la population a commencé à quitter la ville de peur des représailles de l'armée malienne.
Des informations font état de l'arrestation par le MNLA d'un «responsable d'Ançar Eddine» et d'un «responsable du Mujao». Confirmez-vous ces informations et dans quelles conditions ces arrestations ont-elles eu lieu ?
Oui, deux cadres de ces groupes ont été arrêtés à Inhalil (près de la frontière algérienne). Celui d'Anser Eddine était une sorte de commissaire de police et l'autre un caissier local du Mujao. Ils possédaient deux voitures tout-terrains mais n'étaient pas équipés. Ils ont été transférés à Kidal et c'est là que se trouve le premier responsable chargé de la sécurité du MNLA. Il s'agit de vérifier correctement leur identité et les faits qui leur sont reprochés.
Des touaregs de l'Azawad disent que Moussa Mohamed, arrêté à Kidal et présenté comme étant un responsable d'Ançar Eddine n'est pas du tout lié aux djihadistes sévissant dans la région. S'agit-il d'une erreur ?
Il s'agit de celui-là même qui s'est fait arrêter à Inhalil.
Le MNLA coopère-t-il actuellement avec les forces françaises au Mali ? Quelle serait cette forme de coopération ?
Il y a coopération entre le MNLA et certaines forces spéciales françaises présentes dans la région dans la lutte contre les groupes terroristes pour éviter des amalgames et que ceux qui ne sont pas terroristes soient pas ciblés comme terroristes. Le MNLA a une mission très délicate sur le terrain.
Le MNLA coopère-t-il également avec l'armée malienne dans cette offensive ?
Il ne peut y avoir ni coopération ni unité mixte entre l'armée malienne et le MNLA, puisqu'aucun accord politique ne lie les touareg au pouvoir de Bamako. Les cicatrices ne sont pas encore refermées et il ne faut pas oublier que toutes les zones occupées par l'armée malienne à Tombouctou, à Gao, où il y a des populations qui ne sont pas noires sont interpellées, exécutées et souvent ensevelies dans les dunes de sable devant leurs familles sans aucun jugement, aucune vérification des faits qui leur sont reprochés.
De exactions auraient été commises par l'armée malienne contre des civils, selon des ONG internationales. Comment avez-vous reçu les informations de ces actes dénoncés par des ONG ?
Bien entendu, il y a des exactions et des exécutions sommaires contre une appartenance ethnique par des militaires maliens et par des miliciens formés par ces derniers depuis quelques jours à Tombouctou et dans la ville de Gao. Plusieurs personnes ont été ensevelies dans les dunes. Il y a une vraie chasse à «la peau blanche». Après les représailles des groupes terroristes, viennent celles des militaires maliens et de leurs miliciens. La région sombrera encore longtemps dans le chaos.
Quelle est la position du MNLA vis-à-vis de l'attaque terroriste perpétrée au complexe gazier de Tiguentourine en Algérie?
Le MNLA avait condamné avec la plus grande fermeté l'attaque des groupes terroristes à In Amenas. Le pouvoir politique algérien et l'ANP doivent mettre en place une nouvelle dynamique de coopération avec les unités opérationnelles du MNLA tout le long des frontières Mali-Algérie pour prévenir, surveiller les entrées et sorties des groupes terroristes en territoire algérien. Le MNLA peut jouer un rôle significatif.
Où se trouveraient cachés, selon vous, les chefs terroristes d'Aqmi et du Mujao ?
Certains pensent qu'ils sont entre les frontières Niger-Mali, Algérie-Mali et enfin Mauritanie-Mali. D'autres sont partis vers la Libye. Une bonne partie des groupes est toujours présente à Gao, à Tombouctou et à Tessalit.


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