Après le rassemblement organisé la semaine dernière devant la direction des œuvres universitaires de Béjaïa, et devant le mutisme affiché par les pouvoirs publics devant leurs doléances, les travailleurs des résidences universitaires la wilaya sont revenus à la charge en observant, depuis mardi, un mouvement de grève de trois jours à l'appel de leur syndicat, le Snapap, pour réitérer aux responsables concernés leur plate-forme de revendications. Ces travailleurs, qui se disent déterminés à aller jusqu'au bout de leur action de protestation pour arracher leurs droits, réclament l'amélioration de leur situation socioprofessionnelle. «Nous sommes fatigués de travailler sous contrat. Nous réclamons l'intégration de tous les ouvriers professionnels et nous demandons aussi une revalorisation de nos salaires», a indiqué le représentant de ces employés. Par ailleurs, ce dernier dénonce les intimidations de l'administration visant à briser ce mouvement de protestation. «Notre grève est légale parce que nous avons déposé un préavis de grève dans les délais. Par cette action, nous réclamons également le droit d'exercer notre activité syndicale librement», a-t-on indiqué. Notons enfin que ces protestataires comptent organiser aujourd'hui une marche au centre-ville de Béjaïa pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur leurs revendications et exiger des réponses concrètes à leurs doléances.
