Suite à la parution d'informations relatives à de prétendus blanchiments d'argent et de transferts illicites vers l'extérieur de sommes importantes, dont l'agence BEA de Skikda aurait été l'initiatrice, la BEA apporte les précisions suivantes : il s'agit d'une ancienne affaire qui a fait l'objet d'un traitement approprié en son temps : 1. La Banque a introduit auprès de la CTRF une déclaration de soupçon en date du 06/04/2010 concernant les montants opérés sur les comptes de sa relation, jugés douteux. 2. Cette déclaration de soupçon a été suivie d'un dépôt de plainte à l'encontre de son ex-directeur d'agence près le juge d'instruction territorialement compétent le 25/11/2010. Un jugement a été rendu par le tribunal de Skikda en date du 18/12/2011, prononçant un non-lieu et ce, du fait que les opérations en cause ont été touchées par la prescription. Décision d'ailleurs confirmée par la cour de Skikda par arrêt daté du 07/05/2012. La Banque ainsi que le parquet général ont formulé un pourvoi en cassation le 15/05/2012, dans Ies délais impartis. Cette affaire se trouve à l'heure actuelle pendante près la Cour suprême. Dans cette affaire, la BEA s'est constituée partie civile. 3. Au plan du préjudice financier : - Les flux financiers concernés représentent des versements en devises de l'étranger vers l'Algérie et non l'inverse. - La Banque n'a enregistré, pour sa part, aucun préjudice, qu'il soit en dinars ou en devises. - A la connaissance de la Banque, aucun transfert illicite n'a été enregistré de l'Algérie vers l'étranger. Dont acte