Le marché obligataire algérien a poursuivi son repli en 2012 en atteignant un encours global de 64,2 milliards (mds) de DA contre 78,2 mds de DA en 2011, soit une baisse de 18%, selon des chiffres de la Commission de l'organisation et de la surveillance des opérations boursières (Cosob). L'encours des obligations cotées en bourse se situe à fin 2012 à 32,3 mds de DA, soit le même que celui de 2011, selon un rapport de la commission, dont l'APS a obtenu une copie. Durant l'année 2012, la commission n'a délivré aucun visa sur les opérations d'emprunts obligataires. Le recours à ce mode de financement s'est estampé ces dernières années particulièrement de la part des acteurs habituels du marché financier. Actuellement deux obligations sont cotées à la Bourse d'Alger à savoir l'obligation de Sonelgaz à échéance 2014 et l'obligation du groupe privé Dahli à échéance 2016. La Commission attribue la contraction du marché obligataire à l'absence d'émission de nouveaux emprunts obligataires et l'arrivée à échéance des emprunts antérieurs, notamment ceux émis sur le marché institutionnel. Ces facteurs "ont réduit considérablement l'encours obligataire sur le marché", constate la commission. La valeur globale transigée pour le titre obligataire de Sonelgaz s'est élevée à fin 2012 à 548,6 millions de DA, alors que celle de 88,4 millions de DA, selon les mêmes chiffres. Les obligations assimilables du Trésor (OAT), cotées à la Bourse d'Alger depuis 2008, ont atteint en 2012 un encours global de 297 mds de DA.