Des travailleurs affiliés à l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) ont observé mercredi à Alger un sit-in près de l'annexe du ministère de l'Education (El Anassers ex ruisseau), appelant à revoir la nouvelle classification de l'ensemble des corps du secteur, en proposant de prendre en considération le critère de l'expérience professionnelle. Les protestataires ont affirmé, lors de ce sit-in, que cette nouvelle classification ayant engendré des "injustices" parmi le personnel du secteur de l'éducation, "devrait prendre en charge, un seul critère dans la promotion du personnel, à savoir celui de l'expérience professionnelle". Ainsi, un directeur d'école, de collège, ou un proviseur, au titre de cette classification, se retrouvent à la même catégorie qu'un enseignant nouvellement recruté. Cette nouvelle réorganisation des postes a engendré, selon eux, une "injustice" notamment dans le cas des responsables de structures dont les intendants, les censeurs, et les professeurs. D'autre part, les grévistes ont déploré, au vu de cette nouvelle classification, la disparition de certains postes, comme ceux liés à la maintenance, communément appelés "sous-postes". Ils ont insisté, par ailleurs, sur la valorisation des métiers liés à l'enseignement en général. Les représentants de l'UNPEF, venus présenter leurs revendications des quatre coins du pays, ont souligné que la classification nouvellement adoptée par le ministère, avait créé des "injustices" dans l'ensemble des corps du secteur. Le ministère de l'Education a été contacté pour avoir sa réaction mais en vain.