L'intersyndicale des professionnels de la santé, composée du Syndicat national des psychologues de M. Keddad, de celui des professeurs de l'enseignement médical de M. Mecherri et des syndicats des praticiens de MM. Merabet et Yousfi, a annoncé hier qu'en l'absence de prise en charge de leurs revendications depuis plus de deux mois, les membres de l'intersyndicale ont décidé, lors d'une réunion tenue ce mardi, de recourir à la contestation et ce, en organisant trois journées de mobilisation, les 6, 7 et 8 mai, ainsi qu'un sit-in au dernier jour de cette grève. Ils ont estimé que cette option était leur meilleur recours faute d'avoir obtenu un quelconque acquis dans le cadre des négociations. emboîtant le pas au syndicat de M. Merabet, les participants ont également estimé que l'action concertée est la meilleure façon de se faire entendre et d'aboutir à la concrétisation d'un long combat syndical. «Alors que des instructions du Premier ministre, du 31 janvier dernier, attestaient de la prise en charge de nos revendications, au vu de la non-application des engagements de la tutelle depuis plus de deux mois, l'intersyndicale des professionnels de la santé a décidé de recourir à la protestation pour défendre sa plate-forme commune ainsi que les problématiques spécifiques à chacun de ses membres.» Tout en réitérant sa disponibilité au dialogue, les membres de cette intersyndicale sollicitent l'intervention du Premier ministre et de la tutelle pour la prise en charge de ses revendications. Ils rappellent qu'ils sont conscients des responsabilités qui leur incombent, notamment face au malade mais qu'en agissant de la sorte, la tutelle n'a fait que retarder le retour à la protestation.