L'opération de renouvellement de la direction de la Fédération algérienne de handball sera reprise à son début. C'est l'information donnée par le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, contacté jeudi par l'APS depuis Bâle, en Suisse, où il venait d'avoir une entrevue avec le président de la Fédération internationale de handball, Hassan Mustapha. Cela signifie que Aziz Derouaz n'est plus président de la Fédération algérienne de handball vu que son élection issue le 14 mars du vote de l'assemblée générale de la Fahb n'a pas été reconnue par l'instance internationale. «Quand j'ai demandé au président de l'IHF ce qu'il reprochait à Derouaz, il m'a répondu qu'il était l'objet d'une exclusion du collège des lecteurs (experts si on veut) de l'IHF, exclusion prononcée par le Conseil exécutif de cette dernière. Il m'a également énuméré un certain nombre d'opérations dans l'élection qui a eu lieu à la Fahb qui étaient contraires, selon lui, aux règles établies par l'IHF. J'ai, pour ma part, tout fait pour venir en aide à Aziz Derouaz et j'ai demandé que sa sanction soit revue. Le président de l'IHF m'a promis que cela se fera lors de la prochaine réunion du Conseil exécutif de l'instance internationale. Pour éviter au handball de s'enliser dans une crise sans fin et d'être l'objet d'une suspension à l'échelle internationale, nous avons adhéré à la demande de l'IHF qui prône la tenue d'une assemblée générale ordinaire de la Fahb en vue de réviser les statuts de celle-ci et de les mettre en conformité avec ceux de la fédération internationale. Après quoi il y aura la tenue d'une assemblée générale élective pour élire un président et les membres du bureau fédéral», a dit M. Berraf qui ajoute : «Dans cette affaire, nous n'avons fait que défendre le sport algérien en général et le handball en particulier car il est de notre intérêt à tous à ce que cette grande famille qui a donné des satisfactions au mouvement sportif et à l'opinion sportive retrouve son lustre d'antan et sa sérénité. Nous estimons qu'il est temps pour chacun de faire preuve de sagesse et de laisser les membres de la grande famille de cette discipline s'exprimer librement, en toute souveraineté, dans le cadre des lois nationales qui doivent être conformes aux textes internationaux. «Un groupe de travail va être dégagé pour travailler sur les nouveau statuts de la Fahb. Ce groupe comprendra un représentant de l'IHF, un autre de la Cahb, un troisième du COA enfin un quatrième de la Fahb. C'est M. Berraf qui a obtenu la participation de ce dernier estimant que la famille du handball algérien ne pouvait pas rester en retrait de la révision de textes qui décideront de l'avenir de la discipline dans notre pays. Il faut savoir qu'avant d'aller en Suisse rencontrer le président de l'IHF, M. Berraf avait participé à une réunion qui avait eu lieu au ministère de la Jeunesse et des Sports, réunion à laquelle avaient participé le directeur général des sports au MJS, Mokhtar Boudina, et le président de la Fahb, Aziz Derouaz. Ce dernier avait admis le bien fondé de la démarche préconisée par le président du COA car on risquait à terme d'aller vers une issue préjudiciable pour le handball algérien. Les résultats obtenus par M. Berraf en Suisse laissent présager une sortie de crise pour un sport dont on dira qu'il a vécu deux terribles dernières années, sachant que le championnat national ne s'est pas déroulé durant toute cette période en raison de l'entêtement de l'ex-président de la Fahb à vouloir organiser une compétition qui aurait coulé le handball algérien si on en croit ceux qui s'opposaient au projet.