Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Une enquête a été ouverte au niveau des 4 régions ferroviaires Alors que les syndicalistes demandent la dissolution du comité de participation de la SNTF
Les syndicalistes des quatre régions ferroviaires Annaba, Constantine, Alger et Oran, ont demandé au Directeur général de la SNTF la dissolution du Comité de participation (CP). Ils évoquent dans leur requête «la mauvaise gestion». Aussi, ils demandent l'ouverture d'une enquête sur la gestion des œuvres sociales durant la période allant de 2010 à 2012. Selon M. Talhi, chef de la section des trains, l'enquête a bel est bien été ouverte au niveau des quatre régions cette semaine et durera au moins une dizaine de jours. M. Talhi précisera : «Nous avons suffisamment de preuves et de documents attestant de la mauvaise gestion des œuvres sociales que nous présenterons aux enquêteurs.» Notons que le Directeur général de la SNTF a installé un audit composé de 4 personnes pour enquêter, à partir d'Alger, en passant par Constantine, Annaba et Oran sur les dépassements dénoncés par les travailleurs. Par ailleurs, il est à noter que plusieurs mouvements de protestation ont été tenus, notamment par les travailleurs de la SNTF-Est, à Constantine, pour dénoncer les dépassements dans la gestion des responsables. Chose qui a, faut-il le rappeler, conduit au limogeage de trois directeurs régionaux, à savoir le directeur régional, le directeur de l'infrastructure et le directeur de la circulation et de la sécurité. Pour rappel également, les représentants des sections syndicales des quatre régions ont observé le 18 juin un sit-in devant le siège de la direction générale de l'entreprise, situé à l'avenue Mohammed V, à Alger, où ils avaient exigé le départ du directeur des ressources humaines (DRH). Ce dernier, qui occuperait le poste de DRH avec un contrat renouvelable depuis 2010, l'année de sa mise en retraite, ce qui est non conforme à la loi, fait traîner les choses, selon les déclarations des protestataires. De son côté, le président du CP a lancé un «avis aux travailleurs» de l'entreprise afin de les avertir contre la «campagne de dénigrement qui vient d'être lancée à l'encontre du CP par ceux-là même qui ont mis l'entreprise à genoux», écrit-il avant de répondre à ses détracteurs que «le comité de participation a été institué par la loi et ne peut être déchargé de sa mission par des agitateurs professionnels».