Les stades du 20-Août-1955 de Belouizdad et de Zioui d'Hussein Dey sont suspendus pour une seule rencontre. Cette décision a été prise par le bureau de la Ligue nationale réuni, hier, au siège de la FAF. De ce fait, le CRB et le NAHD devront recevoir lors de la prochaine journée du championnat hors de leurs bases, mais devant leur public, car le huis clos n'a pas été prononcé à leur encontre. De son côté, le RCK a reçu un avertissement pour mauvais comportement de sa galerie lors de son match contre le NAHD. Enfin, le CRB et le NAHD devront payer une amende. A travers cette série de décisions, l'opinion publique est en droit de se demander ce qui a poussé la LNF à être aussi clémente alors que tout le monde s'attendait à ce que les deux stades en question soient suspendus jusqu'à la fin de la saison comme le sont ceux de Hadjout, Tizi Ouzou et Biskra. La LNF explique qu'elle n'a fait qu'appliquer la réglementation en vigueur tout en se basant sur les rapports des arbitres et des délégués. Pourtant, la réglementation ne parle pas d'une suspension de terrain jusqu'à la fin de la saison et d'un huis clos imposé aux équipes hors de chez elles. Il faut être logique sans quoi il vaut mieux tout arrêter. Il y a que la LNF n'en est pas à son premier dérapage en la matière puisque le stade de Bordj Bou-Arréridj a écopé de 4 matchs de suspension et celui de Béchar de 2 alors qu'ils auraient dû en prendre autant que les 4 stades cités plus haut. Ce qu'il faut comprendre par là c'est que la LNF, piégée par la FAF qui n'a pas voulu lever les sanctions de ces stades, veut trouer un moyen de le faire. A priori, tout porte à croire que les terrains de Tizi Ouzou et d'Oran, suspendus par la LNF, seront bientôt graciés. Quant à ceux de Hadjout et de Biskra punis par la FAF, ils n'auront qu'à attendre...«Papa Noël».