Ce qui est arrivé au jeune M.A. âgé à peine de dix ans à l'école privée Les Glycines à Bouzaréah, ne doit, en aucun cas, se reproduire dans nos établissements. Cet élève a été victime d'une «agression» de la part d'une enseignante pour une futilité. Un violent coup de pied dans le dos entraînant une ecchymose de la région lombaire droite, nécessitant sept jours d'incapacité, un certificat dûment établi par un médecin légiste de l'hôpital de Kouba atteste de cet état de fait . Le comble dans tout cela, c'est que la directrice de cet établissement a refusé de recevoir les parents de cet enfant qui voulaient connaître la cause de cette action irresponsable de cette soi-disant éducatrice qui, comble de cynisme, est protégée par sa directrice, laquelle, sans doute, ne tenait pas à approfondir les causes de cette violence sur enfant. Cette directrice, responsable d'un établissement scolaire, est allée plus loin en se vantant d'avoir des relations solides dans les milieux politiques et éducatifs. Bref, qu'elle est vraiment intouchable. C'est la raison qui a poussé les parents de cet élève à saisir le procureur de la République et même le ministre de l'Education M.Boubekeur Benbouzid afin que justice soit rendue et pour prouver à la directrice que nul n'est au-dessus de la loi. A signaler aussi qu'une plainte a été déposée auprès du commissariat du 18e arrondissement de Bouzaréah. Dans les écoles privées qui ne sont pas contrôlées, la maltraitance des élèves et le mépris se sont multipliés ces derniers mois. La sonnette d'alarme est tirée. Ainsi les enfants qui viennent de vivre un véritable traumatisme avec le séisme continuent-ils à en subir mais cette fois-ci ce sont des actes de violence à cause des agissements irresponsables d'adultes qui manquent de bon sens et de lucidité. Voulant en savoir plus sur cette affaire, notre journal a pris contact avec la directrice de l'établissement, mais celle-ci a tout nié, allant jusqu'à qualifier un certificat médical délivré par un médecin légiste qui exerce au sein d'un établissement hospitalier de «complaisant». Cet écart de langage constitue une diffamation caractérisée. Cela, en plus des menaces directes proférées à l'encontre de notre publication qui voulait prendre langue avec elle afin d'avoir son son de cloche. Notons, enfin que cette enseignante est la directrice du réseau des écoles privées, ce qui n'honora guère cette corporation. Le ministre de tutelle, Boubekeur Benbouzid, est vivement sollicité pour y mettre de l'ordre. Il y a péril en la demeure.