le Président de la République dispose des prérogatives qui lui permettent de mettre fin à cette situation. Hier matin la majorité des titres de la presse quotidienne rapportait à la «une» avec des développements à l'intérieur des pages, un communiqué du FLN signé du secrétaire général du parti, dénonçant les agissements des personnes qui se sont attaquées récemment aux sièges régionaux et locaux du parti du Front de libération nationale. Dans leurs commentaires, certains médias semblent même avoir franchi le Rubicon en publiant le nom du Président de la République le désignant comme le principal instigateur de cette vague d'agressions contre les sièges et symboles du FLN. Une vague qui a pris une dimension telle que les responsables du parti ont dû se résoudre à réagir avec fermeté. Les exécutants de ces basses besognes sont si connus de l'opinion publique pour leur inconsistance morale et leur versatilité qu'il nous a paru logique de ne pas les évoquer une nouvelle fois pour les priver d'une publicité qu'ils n'ont jamais méritée. La raison en est simple, elle nous rappelle que le Président de la République, qui est le Président de tous les Algériens, dispose et des prérogatives et du devoir de mettre fin à une situation qui ne cesse de le montrer du doigt par rapport à l'adage qui dit: «Qui ne dit rien consent». Le chef de l'Etat qui, au-delà d'être ce qu'il est selon la Constitution, doit également veiller à la sérénité et à l'urbanité qui doivent caractériser la classe politique et l'exercice de sa mission sur la place publique. Son devoir est, par conséquent, d'intervenir pour éviter d'être exposé au retour de flamme d'une opération conçue et réalisée par ceux-là même qui, dans les apartés et les réunions occultes, travailleraient en son nom à déstabiliser le parti du FLN. Le devoir appelle cette fois le Président Bouteflika à être à la hauteur de l'événement et décider de se démarquer de la façon la plus solennelle de ces perturbateurs de haut vol, des gens sans foi ni loi, dont les agissements portent un préjudice incommensurable à l'image de marque de l'Algérie, qui, depuis des années, n'a cessé de lutter contre le terrorisme islamiste pour restaurer la paix et se reconstruire. Des efforts à cette fin ont été fournis et ils n'ont pas été vains. C'est grâce à l'impact qu'ils ont matérialisé à travers les chiffres éloquents de la croissance, qu'aujourd'hui l'Algérie n'est plus considérée par l'Occident comme un pays en voie de développement mais comme un pays émergent. Les malfaisants qui ont décidé subitement de souiller l'image de l'Algérie et celle du Président de la République, en faisant croire qu'ils travaillent pour le bonheur de ce dernier risquent fort, si leurs opérations commando devaient se poursuivre, de lui faire non seulement porter le chapeau, mais de le discréditer en tant que responsable qui, aux yeux de l'opinion publique, aura aidé un paquet de comparses perturbateurs à conduire l'Algérie vers une crise sans nom !