Attaf s'entretient à Antalya avec ses homologues du Soudan, du Venezuela, du Yémen et de Bosnie-Herzégovine    Averses orageuses, samedi et dimanche, sur des wilayas de l'ouest et du sud du pays    Mansouri reçue à Harare par le ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe    L'OLED LG 2025 obtient des certifications écologiques pour sa durabilité et son design avancé    Les citoyens sont de plus en plus moins assurés    Béchar : Plaidoyer pour des solutions innovantes en gestion hydrique et adaptation aux changements environnementaux    Merad s'entretient avec son homologue italien sur la coopération bilatérale    Des acteurs de la société civile et de la famille révolutionnaire à Khenchela rejettent tout acharnement et parti pris contre l'Algérie    Un climat de terreur    L'élimination du MCA entraîne celle du président du CA    Une nuit inoubliable à la ville des «ponts suspendus»    Les nouvelles lois relatives aux partis politiques et aux associations, en Algérie permettront-elles leur dynamisation pour une participation et mobilisation citoyenne ?    La bataille de Ouled Aïssa, une épopée héroïque durant la glorieuse Guerre de libération nationale    Apanage des seules élites algériennes francophiles    Professionnalisation du football: "la FAF a un rôle de leader et de catalyseur"    Tiaret: une caravane médicale au profit des habitants de la commune de Sidi Hosni    Sadaoui préside une réunion pour la bonne préparation des examens scolaires nationaux    Ligue 1 Mobilis: le match CSC-MCO reporté à une date ultérieure    Ligue des champions: la commission de discipline de la CAF saisit le club algérois    Tissemsilt: décès du moudjahid Bourdjem Tayeb    Automobile : Fiat Algérie prend des mesures pour lutter contre la spéculation    Inhumation du Lieutenant-colonel Djoulem Lakhdar à Tissemsilt    Le chanteur malien Amadou Bagayoko n'est plus    Plaque commémorative au Consulat général d'Algérie à Tunis: un hommage aux moudjahidine et aux chouhada de la Révolution    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    150e Assemblée de l'UIP à Tachkent: la députée Farida Ilimi élue membre de la Commission de la santé    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Mme Mansouri rencontre la vice-ministre des Relations internationales    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    La wilaya veut récupérer les locaux non utilisés    Le Parlement persiste et signe    Les grandes ambitions de Sonelgaz    Fini le stress hydrique    La force et la détermination de l'armée    Un rempart nommé ANP    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Des partis politiques continuent de dénoncer la position du gouvernement de transition au Mali contre l'Algérie    Le 8 avril 1871, Cheikh Belhaddad proclamait l'insurrection contre le colonialisme français    Quand certains intellectuels algériens versent dans le zemmourisme à l'insu de leur plein gré    Le classement des meilleurs buteurs des qualifications en Zone Afrique    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les études sont confiées à de simples agents
SECURITE DES GRANDS PROJETS
Publié dans L'Expression le 24 - 05 - 2011

Le séisme de Boumerdès a relancé le débat sur les techniques de construction et les moyens de prévention.
«L´étude risques est confiée à de simples agents», a révélé Mohamed Boubekeur, expert en risques majeurs à l´occasion de la table ronde sur la sécurité des grands projets, organisée au centre de presse du quotidien El Moudjahid. Déplorant l´attitude de responsables qui font preuve de légèreté en confiant des dossiers aussi sensibles à des personnes n´ayant reçu aucune formation en la matière, Mohamed Boubekeur va encore plus loin en affirmant que l´évaluation du facteur risques et les recommandations sont reportées sur une feuille volante qu´on a parfois du mal à identifier.
Un autre intervenant, Mohamed Chelghoum, expert et professeur d´université, a axé son intervention sur la reconnaissance et l´analyse des sols. «Qui dit projet, dit réalisation, qui dit réalisation, dit étude préalable. Qui dit étude préalable, dit ouvrage d´art et qui dit ouvrage d´art, dit étude des sols». Or selon lui, la reconnaissance des sols reste une exigence. Le séisme de Boumerdès l´a confirmé.
«En l´espace de quelques secondes, les ouvrages réalisés, pourtant en 2001 se sont effondrés comme un château de cartes en 2003».
Beaucoup d´entrepreneurs préfèrent se fier à leur expérience, plutôt que de recourir aux services de laboratoires spécialisés tels que les CTC ou le Lnhc, organismes de contrôle de l´habitat et de la construction alors que pour réaliser des ouvrages d´art, une étude géotechnique est jugée plus que nécessaire et les techniques de construction ainsi que les matériaux utilisés peuvent s´avérer salutaires en cas de séismes ou de catastrophes naturelles. Mme Hassina Hammache, ingénieur expert en construction, agréée par les tribunaux et la Cour suprême a préféré, elle, parler des constructions datant de l´époque coloniale de la Casbah construite en 1520. A l´en croire, «les constructions de l´époque ne répondaient pas aux normes parasismiques, mais les matériaux utilisés étaient bien mis en place et de bonne qualité». C´est l´exemple de la Casbah d´Alger qui a résisté à tous les séismes et à toutes les guerres. Représentant du ministère de l´Habitat et de l´Urbanisme, Mohamed Belazougui est persuadé, quant à lui que l´Algérie dispose d´un capital expérience qui la place parmi les pays nantis en matière de construction parasismiques. «L´Algérie capitalise 35 années d´expérience parasismique», explique-t-il. Bien avant le terrible tremblement de terre de Chlef, l´Algérie était consciente des risques sismiques. Pour se prémunir, elle a établi une cartographie d´aléas sismiques, ainsi que de nombreux documents et règlements parasismiques.» Une avancée saluée par les experts du monde entier qui se sont inspirés du séisme de 1980 pour améliorer leur réglementation.
Pour lui, le séisme de 2003 a fait bouger tout le monde, particulièrement le ministère des Travaux publics qui a engagé une réflexion sur la question et qui a conduit au RPA 2011. Prenant la parole à son tour, M.Lahmar conseiller auprès du ministère des Travaux publics, a abordé la question relative à la sécurisation des grands projets: «Nous avons de grands ouvrages d´art: barrages, ponts, viaducs, autoroutes. La question qui nous a longtemps hantés était de savoir s´ils étaient contrôlés et assurés». D´où l´idée d´assurer les ouvrages d´art pour une période de dix années, comme cela se fait ailleurs. «Une période jugée suffisante pour s´assurer de leur fiabilité.»


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.