Les assauts de l'ANP fragilisent l'effectif du GSPC Nos sources précisent à ce sujet que le présumé numéro un de cette formation subversive aux tendances criminelles, Abdel Malek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdel Wadoud, a pris l'initiative de prendre contact avec un repenti et ancien chef au sein du GIA. Rongé par de multiples divergences, le Gspc, sentant sa fin toute proche, tente de redynamiser sa structure en faisant appel à d'anciens éléments du GIA, avec lesquels il a pris contact, ont confié des sources très au fait du contexte sécuritaire. Les services de sécurité, informés de cette nouvelle donne, ont pris toutes les dispositions nécessaires pour contrecarrer les visées de cette organisation terroriste comptant quelques groupuscules qui subsistent dans les maquis. Nos sources précisent à ce sujet, que le présumé numéro un de cette formation subversive, Abdel Malek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdel Wadoud, a pris l'initiative de prendre contact avec un repenti et ancien chef au sein du GIA, dans le but de le convaincre de reprendre le chemin des maquis pour restructurer le Gspc. Néanmoins, la situation sécuritaire est à la faveur des forces de sécurité, qui, même durant ce mois, ont redoublé de vigilance en mobilisant leurs éléments pour déclencher plusieurs actions militaires. A ce propos, une opération de grande envergure a été lancée par l'Armée nationale populaire, aux limites des wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès et Bouira, lieu d'implantation du Gspc. L'objectif de ce mouvement militaire vise à sécuriser les grandes villes et prévenir d'éventuels attentats, notamment après que cette nébuleuse, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb, a repris ses activités avec un retour aux attentats kamikazes. Le dispositif sécuritaire concerne aussi certaines régions de l'Est et de l'Ouest, avec le même but, pourchasser les résidus du Gspc. Il est important de revenir sur le fait que l'Algérie a dû revoir sa présence sur le terrain et sa stratégie, relativement à la crise en Libye, un pays voisin avec lequel toute forme de coopération sécuritaire est vouée à l'échec mais profitant aux éléments d'Al Qaida au Maghreb, qui agissent au Sahel et au Sud algérien compris. Même si on est plus dans le contexte du tout-sécuritaire ayant prévalu durant les années 90, il n'en demeure pas moins que la menace est prise avec beaucoup de sérieux, notamment avec la circulation des armes lourdes à outrance au niveau de la bande du Sahel. L'Algérie, pour la sécurité de son territoire, cherche à exploiter d'autres perspectives en se tournant vers la Tunisie. L'Algérie vise à mettre en oeuvre une ceinture sécuritaire au niveau de certaines régions dont les frontières font jonction entre l'Algérie, la Libye et la Tunisie. En vue de déclencher une coopération qui réponde aux besoins sécuritaires des deux pays, l'Algérie prévoit, selon des sources bien informées, de s'adresser officiellement aux responsables tunisiens dans le cadre de la préparation d'un plan sécuritaire qui sera pris en charge par l'Armée, la Gendarmerie nationale et ses unités au niveau des frontières. A ce propos, on souligne qu'une délégation composée de responsables de l'ANP, de la Gendarmerie nationale et des gardes-frontières, se rendra en Tunisie prochainement, dans la perspective de ce plan sécuritaire commun. On doit, notamment, signaler que l'Algérie et la Libye se sont engagées dans des accords sécuritaires, militaires et politiques communs, s'inscrivant dans le cadre du Sahel et du «G 5+5». Néanmoins, ces accords demeurent pour l'instant en stand-by, depuis le début du conflit.