Amara Benyounès, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la République (UDR), s'est dit «confiant» et «optimiste» quant à l'obtention de l'agrément sept ans après la création du parti. Même s'il n'obtient pas d'agrément d'ici le printemps prochain, l'UDR est décidé à participer aux prochaines échéances électorales. Partisan du vieux slogan «la politique autrement», Amara Benyounès estime que «le pays a besoin d'une nouvelle classe politique» et que la ligne de démarcation entre les démocrates et les islamo-conservateurs ou encore entre le pouvoir et l'opposition se situe au niveau du projet de société. «La démarcation doit se faire entre la modernité et l'islamo-conservatisme», dit-il à la radio.