elle vient de rendre publique une déclaration. La Coordination des communes de la daïra de Tigzirt, en délicatesse depuis un certain temps avec la Cadc, vient de rendre publique une déclaration dans laquelle, et après avoir fait l'éloge du dialogue, seul à même de faire aboutir les revendications citoyennes, vole dans les plumes à ceux qui «siègent de façon illégitime au sein de la Cadc et prétendent prendre en otage soixante mille habitants, sans demander leur avis». La Ccdt, rappelons-le, s'est vu exclure de la Cadc après l'opération dite kamikaze, de l'été dernier. Tigzirt a vu ensuite d'au-tres délégués siéger en son nom au sein de la Cadc. Pour la première coordination de Tigzirt, ces «délégués, quelques individus» ne sont en fait que les militants d'un parti politique. Ainsi et à suivre la déclaration de la Ccdt: «Ces quelques individus affirment que la population de la daïra de Tigzirt rejetterait toute idée de mise en oeuvre de la plate-forme d'El-Kseur!» Et la Ccdt d'ajouter: «Avec qui se sont-ils concertés ? Y a-t-il eu discussion avec vous?» Et de préciser à l'endroit des «militants de l'autre aile» : «Nous savons tous qu'ils ont» toujours évité le débat public constructif: «Meetings, assemblées générales ou conférences, par rapport à cette question très importante (offre de dialogue Ndlr) et cruciale.» Et la Ccdt d'affirmer dans sa déclaration: «La population de Tigzirt ne doit pas être en marge de l'histoire. Elle doit se déterminer avec la lucidité qui est la sienne.» Elle poursuivit: «Quant à nous, nous réitérons notre position de simples délégués à la disposition de la population pour tout débat fructueux. Comme nous continuons à revendiquer (...) la justesse de notre vision et de nos actions.» La Ccdt interpelle également la Cadc à propos des délégués de l'autre aile qui, a leur avis «ne représentent que leur ordre de mission : blocages en tous genres!» Enfin, elle l'exhorte à «venir constater d'elle-même et s'enquérir du résultat de la concertation». La Ccdt conclut: «Il faut que les masques tombent!»