Il précise que les nouveaux partis seront agréés après la tenue de leurs congrès constitutifs s'ils sont conformes à la loi. Il n'y a pas lieu de s'affoler sur les délais. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales rassure encore une fois les nouveaux partis en attente d'agrément. M.Ould Kablia a affirmé qu'un mois est suffisant pour étudier les demandes d'agrément. «Cinq mois nous séparent des prochaines échéances [législatives, Ndlr]», a rappelé M.Ould Kablia en guise de justification en marge de la conférence sur les Assises nationales sur le développement local et les attentes des citoyens, tenue jeudi dernier au palais des Nations. Voulant tranquilliser les nouveaux partis qui s'inquiètent sur les délais, le ministre estime qu'un mois «devrait suffire pour examiner les dossiers d'agrément à condition que les congrès constitutifs de ces partis se tiennent préalablement». M.Ould Kablia a tenu à préciser que les nouveaux partis seront agréés après la tenue de leurs congrès constitutifs s'ils sont conformes à la loi. «Des partis ont déposé des demandes d'agrément auprès du ministère de l'Intérieur qui les examinera. Ces partis seront agréés une fois que le ministère aura obtenu les décisions émanant de leurs congrès constitutifs si elles sont conformes à la loi», a indiqué M.Ould Kablia. Ainsi, les nouvelles formations devront se mettre au travail pour tenir leurs congrès constitutifs. Le patron de l'Intérieur multiplie ses déclarations ces derniers temps. C'est la troisième du genre en l'espace d'une semaine. M.Ould Kablia a eu le feu vert du chef de l'Etat pour accélérer l'émergence de nouveaux partis sur la scène politique. Lors de son discours prononcé à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire, le président de la République avait mis l'accent sur la nécessité de faciliter la voie aux nouveaux partis politiques afin qu'ils puissent participer aux prochaines législatives. Depuis, M.Ould Kablia tente de rassurer davantage les nouveaux partis quant à leur participation aux prochaines législatives de 2012. Le département de l'intérieur a commencé dès dimanche dernier, l'étude des dossiers. M.Ould Kablia s'est engagé à le faire juste après l'adoption de la loi électorale, jeudi 22 décembre dernier. «Des instructions seront données dès dimanche 25 décembre pour que les dossiers d'agrément des nouveaux partis politiques soient examinés», a indiqué M.Daho Ould Kablia à l'issue de l'adoption du projet par le Conseil de la Nation. Le ministre avait précisé que des enquêtes de police seront ouvertes dans la foulée sur les membres fondateurs de ces formations qui attendent le quitus du gouvernement depuis plusieurs années. Il avait promis que l'agrément des partis politiques se fera rapidement. Le ministre de l'Intérieur est passé à l'action pour honorer son engagement. Les propos de Ould Kablia rassurent certainement les nouveaux partis en attente d'agrément. Ils sont nombreux à s'inquiéter sur les procédures et les délais d'agrément et qui conditionnent leur participation aux élections législatives de 2012. Les nouveaux partis ont même accusé les partis de l'Alliance présidentielle de vouloir bloquer leur agrément. Actuellement, selon Ould Kablia, le nombre de demandes postées pour la création de nouveaux partis est de quinze. A propos de l'action en justice introduite par le Front national algérien (FNA) contre le ministère de l'Intérieur suite à l'autorisation émise par le wali de Boumerdès permettant aux dissidents de ce parti de tenir un congrès, M.Ould Kablia a nié l'émission d'une telle autorisation «Qui a dit que le wali a accordé une autorisation?» s'est-il interrogé. «Le jour où ce parti introduira une action, nous répondrons devant le tribunal qu'il n y a rien de tel», a- t- il poursuivi. Le ministre de l'Intérieur réunit les walis Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, s'est réuni à Alger avec les walis pour évaluer les actions du secteur. Ould Kablia a souligné dans une allocution que cette réunion intervient dans un contexte historique, politique et socio-économique «particulier», marqué essentiellement par le processus de réformes politiques décidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et la redynamisation des programmes de développement et de l'investissement économique. Il a ajouté que la réunion permettra d'évaluer les actions du secteur, engagées dans ce cadre, orienter l'action locale sur des aspects nouveaux devant être pris en charge et la levée éventuellement des contraintes rencontrées.