Dix civils ont été tués lundi par les forces de sécurité en Syrie, alors que cinq soldats de l'armée régulière syrienne ont péri dans des combats avec des déserteurs dans la province de Homs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Trois civils ont été tués par des tirs de mitrailleuses dans le village al-Sahen à Idleb (nord ouest) et trois autres ont péri dans la ville de Homs, haut lieu de la contestation contre le régime du président Bachar al-Assad, selon l'OSDH. Dans la province de Deraa (sud), deux personnes ont été tuées dans le village de Saida par des balles perdues, après des affrontements entre agents de sécurité et déserteurs. Deux autres civils ont trouvé la mort à Hama (centre) et à Alep (nord), a indiqué l'organisation basée en Grande-Bretagne. «Cinq soldats des forces régulières syriennes ont été tués ce matin et 13 autres blessés dans des combats avec des groupes de déserteurs à un barrage dans le village de Ziraa près de Qousseir» dans la province de Homs, a précisé l'OSDH. De même à Idleb, des affrontements entre déserteurs et armée régulière se sont déroulés à l'aube sur la route internationale Damas/Alep, près de Maaret al-Noman. «Huit soldats ont été tués ou blessés et trois engins militaires blindés ont été détruits», indique l'OSDH. Des affrontements similaires se sont déroulés à Abou Kamal dans la province de Deir Ezzor (est). Huit civils ont été blessés par les tirs de mitrailleuses lourdes utilisées par l'armée régulière. Dans la ville insurgée de Douma, où les forces de l'ordre ne sont déployées qu'aux entrées, plus de 150.000 personnes ont participé lundi aux funérailles de douze personnes, a indiqué l'organisation. Lundi, Damas a catégoriquement rejeté un nouveau plan arabe pour un règlement de la crise en Syrie prévoyant un transfert de pouvoirs du président Assad à son adjoint, et un gouvernement d'union nationale.