La Coordination s'attelle à finaliser le document portant mise en oeuvre de la plate-forme d'El Kseur. Le travail qui s'apparente à une réponse officielle à l'invitation du chef du gouvernement et celle du président de la République au dialogue est chapitré en un préambule, un premier point portant sur les recommandations de l'interwilayas de Raffour, le second énonçant le volet politique en référence à l'explicitation de la plate-forme de Larbaâ Nath-Irathene, le troisième point concerne l'étude des revendications au cas par cas. Les modalités de mise en place d'un calendrier des rencontres étant le dernier point. La plate-forme d'El Kseur constitue un projet de société visant à privilégier la citoyenneté aux dépends d'un système qui favorise les affinités et autres travaux de coulisse. La plate-forme pour objectif d'unir les efforts pour un Etat de droit où les obligations et les droits sont inviolables. Dans ce préambule qui positionne le mouvement citoyen vis-à-vis de la réalité actuelle, les rédacteurs expriment leur désapprobation des actions entreprises pour faire taire la liberté d'expression qui reste le fondement vital de toute République. Le mouvement citoyen qui a toujours insisté sur la nature ficelée et non négociable de la plate-forme engagera des discussions en gardant en référence l'explication de LNI. S'agissant des points retenus lors du conclave de Raffour à M'chedallah, la Cccwb responsabilise entièrement l'Etat algérien, quant à la satisfaction des six points en y ajoutant un septième inhérent à la liberté de la presse et à la cessation de la campagne de harcèlement menée ces derniers jours contre les journaux. Les modalités de rencontre entre le mouvement et les autorités sont le dernier axe en étude. Les multiples revendications contenues dans le document né à El Kseur, seront examinées au cas par cas. La réponse à l'invitation du pouvoir sera présentée d'abord lors d'une interwilayas pour approbation et enrichissement pour ensuite être rendue publique.