Longtemps banalisée dans notre pays et parent pauvre d'une administration préoccupée surtout par des intérêts économiques et politiques, la culture se réveille de sa léthargie historique. Ainsi donc, doucement mais sûrement, la direction de la culture de la wilaya met en branle certains pans de son département à travers ses prévisions structurelles que dans ses actions immédiates. Devançant l'événement et pour la troisième année consécutive, une compétition inter-familles (Mounafassa beïn el aaïlet) à vocation culturelle axée sur le divertissement, l'animation et la convivialité est programmée 2 fois par semaine durant tout le mois de ramadan pour permettre, à l'issue de celui-ci, de sélectionner les trois familles lauréates qui se verront récompenser de différents cadeaux utiles, l'électroménager. Sur un autre plan et pour pallier le manque sensible d'espaces culturels proprement dits au niveau du chef-lieu de wilaya, la «mise en oeuvre du projet de construction d'une maison de la culture est entamée pour un délai de réalisation de 14 mois et dont les travaux sont en cours», nous confie le directeur de la culture qui ajoute «dans un autre chapitre, cinq centres culturels et quatre bibliothèques font partie des propositions pour l'année 2004». Dans le même contexte, le programme complémentaire de la structure inscrit également la mise en valeur et la restauration des sites historiques, tels le site romain d'El Amra et la manufacture d'armes de Miliana. Eu égard aux efforts déployés dans le domaine pour recouvrer et réhabiliter la place de la «culture» qui est la sienne au sein de la composante sectorielle, le Aïndefli peut d'ores et déjà positiver sur l'avenir du «cercle» culturel qui sera à même de résoudre et de combler le vide du moment qui ne saurait durer et dont l'élite devrait s'y retrouver.