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Les ambivalences britanniques
PAYS ARABES ET MUSULMANS
Publié dans L'Expression le 25 - 10 - 2003

Le diplomate britannique est resté évasif sur les convulsions sanglantes du monde arabe et musulman.
La Grande-Bretagne a-t-elle une politique étrangère en dehors de celle des Etats-Unis? Et, si la réponse est oui, pourquoi est-elle si partiale lorsqu'il s'agit des pays arabes et musulmans?
Il a fallu tous les efforts du monde à l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, M.Graham Hand, pour convaincre les journalistes de L'Expression du contraire lors de son passage à la rédaction dans le cadre de la rubrique «A coeur ouvert». D'abord, sur le terrorisme, le diplomate du Royaume-Uni a clairement admis que par le passé, son pays et les autres pays occidentaux «n'ont pas compris notamment la situation algérienne» et la gravité de ce fléau qui s'est traduit pourtant par des centaines de milliers de morts dans notre pays. Pour lui, «ce sont les tristes événements du 11 septembre 2001», autrement dit, lorsque des Occidentaux ont été les victimes directes de ce mal, que les gouvernements occidentaux ont compris et pris à bras le corps la lutte contre l'extrémisme et ont opéré «les changements stratégiques et les dispositifs légaux et sécuritaires appropriés». A la question de savoir pourquoi l'Occident impute souvent le terrorisme uniquement aux musulmans et aux arabes et fait l'amalgame avec la résistance et les luttes de libération de leurs territoires de l'occupation militaire étrangère, le diplomate de sa majesté britannique a éludé le fait que les premiers attentats terroristes dans la région du Proche-Orient ont été l'oeuvre d'organisations juives sionistes telles que L'Irgoun ou le groupe Stern qui ont, de surcroît, visé des soldats anglais. Le terrorisme d'Etat de l'extrémiste de droite Ariel Sharon contre les Palestiniens, la guerre inutile et injuste contre l'Irak de Saddam - ces armes de destruction massive sont toujours introuvables) - , les intolérables pressions sur la Syrie et l'actuelle focalisation sur le prétendu programme nucléaire de l'Iran démontrent l'alignement de Washington et automatiquement de Londres sur les vues israéliennes au nom dudit «caractère démocratique» de l'Etat hébreu.
Pourtant, ce dernier est détenteur d'un monstrueux arsenal nucléaire (plus de 200 ogives atomiques) que les pays occidentaux n'ont jamais cherché à inspecter. En outre, les Palestiniens et les pays arabes du champ de bataille ne demandent que la stricte application du droit international et les résolutions de l'ONU en la matière. Alors, qu'elle pourrait être, du point de vue de la Grande-Bretagne, l'alternative, en l'occurrence les solutions politiques à toutes ces politiques de «deux poids deux mesures»? «La démocratie, toujours la démocratie», selon M.Graham Hand, qui n'ignore pas que les islamistes, voire toutes les autres franges de population des sociétés arabes ne réclament que cela face à des régimes arabes dictatoriaux et tyranniques et que les pays occidentaux tiennent à bout de bras pour préserver leurs intérêts propres.
La réponse du diplomate britannique est on ne peut mieux plus claire: «Il ne s'agit pas de couper les liens avec tel ou tel régime, simplement parce que nous savons très bien que ce sont des régimes de dictature tyrannique et d'ailleurs, si l'on coupe ces liens, cela va déboucher sur quoi?». «A quoi cela va-t-il servir?»
Autrement dit, et ce n'est pas uniquement la position du gouvernement britannique mais de presque tous les autres pays occidentaux, le statu quo actuel vaut mieux que la recherche d'autres options politiques crédibles aux yeux de la rue arabe et musulmane.


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