Les camarades de Cristiano Ronaldo doivent se méfier d'un éventuel réveil agressif des Hollandais. Les Pays-Bas, qui, depuis le début de l'Euro n'arrivent toujours pas à concrétiser ni même d'arracher le moindre point tenteront, aujourd'hui, de se reprendre face au Portugal qui lui même cherche les trois points du match pour assurer le passage aux quarts de finale. Ces deux équipes ont bien déçus en ce début de l'Euro et en particulier les Pays-Bas. Ce sera en tous cas, un match décisif surtout pour le sélectionneur des Pays-Bas, Bert van Marwijk dont c'est la dernière chance pour sauver l'honneur de ce «football total» si cher à Johan Cruijff. Quant à l'enfant «gâté» du Portugal, Cristiano Ronado, c'est aussi une chance qui se présente pour qu'il puisse taire les critiques acerbes contre son évolution et surtout son mutisme en matière de concrétisation. Pour ce choc le coach des Bataves, Van Marwijk doit nécessairement modifier son effectif comparativement aux deux premiers matchs perdus. Lui-même le précise: «J'ai retiré beaucoup d'enseignements de notre défaite contre l'Allemagne. Nous avons défendu avec trop peu de rigueur et sur les flancs, le rendement de Ibrahim Afellay et Arjen Robben a été insuffisant.» Le coach des Néerlandais dispose de l'ensemble de son effectif pour ce match. Mais, il semble qu'Ibrahim Afellay pourrait céder sa place à Dirk Kuyt ou Klaas-Jan Huntelaar, selon les médias néerlandais. Un autre résultat qu'une victoire est synonyme d'élimination pour les Pays-Bas. Ce qui explique tout l'enjeu de ce match pour eux. Quant au Portugal, l'entraîneur portugais du Real Madrid, Jose Mourinho, a estimé jeudi dernier que «l'équipe ne dépend que d'elle-même. Si le Portugal fait son travail contre les Pays-Bas, il sera en quart de finale. Je pense que le Portugal est une des deux ou trois meilleures équipes de la compétition. Mais cela ne signifie pas grand-chose: tout se décide en 90 minutes, en prolongation ou aux tirs au but», a précisé le «Special One». La Selecçao, défaite lors de son entrée en lice par l'Allemagne samedi dernier (1-0), s'est reprise lors de son deuxième match en battant le Danemark mercredi (3-2), avant d'affronter aujourd'hui les Pays-Bas à Karkhiv. Un nul ne suffirait pas aux Portugais dans ce match. Et l'enjeu est le même pour Ronaldo et ses coéquipiers que celui des Pays-Bas. Un match suspensif qu'il faudrait absolument suivre rien que pour voir ces deux équipes qui ont mal débuté leur Euro 2012. Dans l'autre match de ce groupe entre l'Allemagne et le Danemark, ce seraient les Danois qui auront la pression. Car, pour les joueurs du coach Joachim Low, un nul suffirait pour passer aux quarts de finale. Lukas Podolski, qui devait honorer sa 100e sélection en équipe d'Allemagne aujourd'hui contre le Danemark, et qui est né en Pologne, se doit de bien mener son groupe aux quarts de finale. Avec un goleador tel Mario Gomez, qui a mis la Mannschaft dans une situation idéale en marquant un doublé contre les Pays-Bas (2-1), il y a lieu d'être bien optimiste pour une victoire ou un nul positif. Du côté Danois, les joueurs de Morten Olsen sont plus que jamais en course pour une place en quarts de finale. Un petit exploit. Une victoire et c'est la qualification. Les Danois ont bien leur destin en mains. Simon Polsen résume le match contre l'Allemagne ce dimanche: «Ce sera un match très difficile, mais nous devons aller chercher la victoire. Ce que nous n'avons pas pu réussir lors de notre dernier match, nous espérons le réussir contre l'Allemagne. Je suis optimiste.» Ce qui montre toute la détermination des Danois face à ces rugueux et surtout rigoureux Allemands.