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L'armée entre convoitises et accusations
APRES SA DECISION DE SE RETIRER DE LA SCENE POLITIQUE
Publié dans L'Expression le 17 - 11 - 2003

Ces derniers temps, l'institution militaire s'est retrouvée, malgré elle, au centre des attaques et des attentes.
La grande muette a décidé de n'intervenir que si les valeurs républicaines sont remises en cause. Depuis son retrait du champ politique et sa décision de se consacrer uniquement à sa véritable mission de défense de la souveraineté nationale, l'institution militaire est devenue la cible de toutes les attaques et...des convoitises.
Du fait qu'elle refuse toute intervention dans la vie politique nationale d'un côté, mais tout en refusant de l'autre d'être la cible d'agressions gratuites ni d'être le souffre-douleur d'une classe politique qui ne s'est jamais élevée au niveau des aspirations populaires, l'ANP n'en demeure pas moins l'enjeu de la prochaine échéance électorale.
Même si elle a toujours affirmé par la voix du général-major Mohamed Lamari «l'armée n'interviendra plus dans les prochaines élections même si elle débouche sur un président islamiste». Par cette mise au point, l'institution militaire laisse entendre qu'elle ne parrainera aucun candidat lors de la prochaine présidentielle.
Après avoir subi les violentes attaques des partisans du «Qui tue qui» et une campagne de déstabilisation de la part des islamistes qui ont appelé à la rébellion, l'institution est devenue la cible du plus ancien opposant au régime et néanmoins président du Front des forces socialistes et celle d'Abassi Madani. Le premier cité, à partir de Sao Paulo où s'est tenu les 27, 28 et 29 octobre dernier le 22e congrès de l'Internationale socialiste, n'a pas hésité à imputer aux généraux la responsabilité des massacres collectifs qui ont eu pour théâtre le localités de Bentalha, Sidi-Moussa et autres. Réa-gissant avec une telle célérité que seul le combat exige, l'ANP a décidé de déposer plainte contre Hocine Aït-Ahmed, président du FFS, pour diffamation.
En outre, la grande muette a violemment infirmé les affirmations d'Abassi Madani, chef du FIS-dissous, faites sur les ondes de la chaîne de télévision qatari, Al-Jazira, selon lesquelles l'armée a été destinataire d'une copie de sa plate-forme de sortie de crise dans laquelle il exige une amnistie présidentielle et totale pour tous les membres de l'ex-FIS en plus de la levée de l'état d'urgence et la libération sans exception de tous les détenus y compris ceux relevant du droit commun.
De telles accusations ne sont pas nouvelles puisqu'elles viennent en droite ligne des thèses écrites et concoctées dans les laboratoires étrangers et soutenues par d'autres comparses. Ces derniers, déserteurs et anciens cadres de l'armée nationale ont tous tenté de nuire à l'image de marque de cette institution qui avait empêché un certain janvier 1992 le pays de sombrer dans le chaos total. De «la Sale Guerre de Souaâdia à «la Maffia des généraux» de Hichem Abud en passant par «Qui a tué à Bentalha» de Nasr-allah Yous, tous les subterfuges ont été utilisés pour briser la seule institution républicaine jusque-là prémunie, et noircir son image de marque au niveau international. Ces attaques contre l'ANP ont été facilitées par la politique de la concorde nationale défendue par le président de la République qui a permis à des personnes ayant perdu leurs droits civiques de s'exprimer et de porter des jugements de valeur.
Leur libération avait été assortie de plusieurs interdictions, notamment celle de faire des déclarations à la presse, de prêcher dans les mosquées, ou d'avoir des activités politiques ou associatives. Des interdictions sur lesquelles ils sont passés outre depuis. Des personnes qui se cachent derrière l'intégrisme pour remettre en cause l'avancée démocratique et républicaine que l'Algérie a amorcée.
D'ailleurs le général-major Mohamed Lamari a qualifié l'intégrisme comme la matrice reproductrice du terrorisme vaincu sur le terrain sécuritaire. Tout en maintenant son retrait de la scène, politique l'institution militaire n'est pas prête à se laisser faire ni à accepter que l'on s'exprime en son nom.
«Le principe de l'Etat républicain fait que les institutions nationales et les autorités acceptent les critiques mais refusent qu'on s'exprime en leur nom», avait rappelé le général-major Mohamed Touati, conseiller à la défense auprès du président de la République, lors des rencontres parlementaires qui se sont tenues durant trois jours au siège du Conseil de la nation et à l'Ecole militaire polytechnique de Bordj El Bahri. L'armée est peut-être muette, mais elle refuse qu'on parle en son nom ni qu'on l'utilise à des fins politiciennes.
Auparavant alors qu'elle intervenait directement ou indirectement dans la gestion de la chose politique, l'ANP s'est toujours cantonnée dans un silence parfois troublant.
Mais aujourd'hui qu'elle a décidé de se retirer de la scène politique, elle ne permet à personne de s'exprimer en son nom. Est-ce la nouvelle stratégie adoptée par les hauts responsables qui sentent leur institution prise entre convoitises et accusations?


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