Son comité directeur a entamé, hier, ses travaux à Abuja. La Nouvelle Initiative pour le développement de l'Afrique (NIA), adoptée le 11 juillet dernier à Lusaka par le sommet de l'OUA, va voir ses fonctions clairement établies dès la tenue, aujourd'hui, du sommet d'Abuja auquel participent dix-sept chefs d'Etat africains dont le Président algérien Bouteflika. L'Algérie fait partie, rappelle-t-on, des cinq pays initiateurs du programme de développement global du continent africain aux côtés de l'Afrique du Sud, du Nigeria, du Sénégal et de l'Egypte. Les chefs d'Etat de ces cinq pays devront, d'ailleurs, arrêter des décisions fermes marquant leurs implications personnelles dans la concrétisation du programme. Les travaux du comité directeur de la NIA ont débuté hier à Abuja, capitale du Nigeria, afin d'examiner les points relatifs à sa mise en chantier. Le sommet aura, par ailleurs, à désigner un secrétariat permanent qui sera installé à Pretoria. Il aura également à tracer les grandes lignes du programme et à définir un plan d'actions que les pays participants seront en mesure de défendre devant les différents partenaires et interlocuteurs de l'Afrique tels que le G8 et l'Union européenne. Le G8 avait, pour rappel, décidé, en juillet dernier, de mettre en place un nouveau partenariat plus efficace sur le plan économique avec l'Afrique, notamment en matière de développement et d'investissements. C'est pourquoi, il est impératif, pour les pays présents au sommet d'Abuja, de faire en sorte que les actions de partenariat s'accomplissent de façon à mobiliser les potentialités des pays africains et à tirer le maximum de bénéfices des institutions financières mondiales et des pays industrialisés. Le plan d'action ainsi finalisé sera défendu devant le G8 au Canada dès le mois de juin 2002. Le sommet examinera, pour finir, l'échéancier des prochaines rencontres tant avec l'OMC à Doha que la conférence internationale sur le financement de la NIA, prévue du 15 au 17 novembre prochain mais repoussée finalement au courant 2002.