Un sondage sur ce feuilleton nous a permis de le classer parmi les plus grandes productions algériennes. Djamila Arrès a gagné son pari, et relevé le défi de faire de son feuilleton «Chafika après la rencontre», la série la plus suivie sur la chaîne nationale durant tout le mois sacré du Ramadan. Durant 30 jours, la deuxième série de ce feuilleton a captivé les téléspectateurs, et particulièrement les téléspectatrices, qui pour une fois, n'avaient pas jugé nécessaire de zapper à la recherche d'un programme plus intéressant sur d'autres chaînes étrangères, ni de se languir des feuilletons égyptiens ou autres. Malgré quelques «coquilles» techniques dues probablement à la rapidité du montage, effectué selon la scénariste à la veille du mois de Ramadan, ce feuilleton a fini par se classer parmi les productions algériennes les plus réussies. La véracité des faits, et l'interprétation des acteurs - pas des moindres - ont subjugué plus d'un téléspectateur, et plusieurs d'entre eux, nous certifièrent avoir chaudement pleuré lors de l'avant-dernière partie, puis partagé la joie de Chafika, alors qu'elle retrouvait sa famille. Cependant, le point le plus fort de l'histoire demeure le retour de Salim...Salim qu'on croyait mort et enterré et qui revient à la vie par le biais d'une imagination fertile...Le jeu du miracle n'est pas à écarter...«Quand on veut on peut». Le proverbe retrouve sa juste valeur dans le feuilleton de Chafika, qui, grâce à Amar Tribèche et a prouvé sur bien des points que le cinéma algérien, malgré ses «sautes d'humeur» est loin d'être médiocre. Un sondage sur ce feuilleton nous a permis aussi, de le classer parmi les plus grandes productions algériennes. La question qui demeure posée cependant, c'est de savoir si d'autres productions similaires sont prévues...ou bien est-ce que ce sera de nouveau le silence qui attend les téléspectateurs de l'Unique?