Présent à Lima au Sommet Amérique du Sud-pays arabes, le président Moncef Marzouki a indiqué qu'avec le printemps arabe la démocratie était en marche dans les pays arabes qui ne reviendront pas à leur situation antérieure. «Notre révolution est entrée dans l'histoire, a-t-il martelé, parce que 300 millions d'Arabes se sont débarrassés de leur peur.» Le président tunisien, qui s'exprimait en arabe traduit en espagnol, a reconnu «ne pas savoir jusqu'où ira la révolution arabe ni ce qu'il adviendra d'elle dans 50 ans». Mais ce que je sais, a-t-il ajouté, «c'est que les systèmes totalitaires arabes sont finis» et ce «qui importe, c'est d'avoir récupéré notre dignité». Il a estimé que «les révolutions qui ont donné le pouvoir aux islamistes ont fait un cadeau empoisonné parce que ceux-ci n'ont pas la capacité de gérer la situation et pourraient perdre leur pouvoir lors de prochaines élections».