Bouteflika, à la tête de l'Algérie depuis avril 1999. 14-17 juin 2000: Visite d'Etat en France du président Abdelaziz 2-4 mars 2003: Visite d'Etat «historique» de Jacques Chirac à Alger. Signature de la «Déclaration d'Alger» prévoyant un «partenariat» politique, économique et culturel renforcé. En juin, reprise des vols d'Air France vers l'Algérie, interrompus en décembre 1994 après une sanglante prise d'otages. 15 avril 2004: Une semaine après la réélection de M.Bouteflika, Jacques Chirac se rend à Alger, où il se prononce pour un traité d'amitié entre les deux pays. 23 février 2005: La promulgation d'une loi sur le «rôle positif de la colonisation» ternit les relations entre Alger et Paris. En juin, M.Bouteflika déclare que cette loi révèle «une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme» et qualifie le colonialisme d' «un des plus grands crimes contre l'humanité». Le 27 février, l'ambassadeur de France rend solennellement hommage aux victimes algériennes des massacres du 8 mai 1945. 15 février 2006: Sur proposition de M.Chirac, l'article controversé de la loi est abrogé par décret. 8 mai: Les autorités algériennes posent comme préalable à la signature d'un traité d'amitié des excuses officielles pour les crimes commis sous la colonisation. 3-5 décembre 2007: Le président Nicolas Sarkozy, en visite d'Etat en Algérie, dénonce le système colonial sans présenter d'excuses et appelle l'Algérie à se «tourner vers l'avenir». 30-31 mai 2011: Algériens et Français ouvrent une nouvelle phase dans leurs relations à l'occasion d'un Forum de partenariat à Alger rassemblant 700 entreprises, signant deux accords en négociations depuis des années. 8 mai 2012: M.Bouteflika estime que «seule une lecture objective de l'Histoire» permettra à la France et à l'Algérie «de transcender les séquelles du passé douloureux», deux jours après l'élection en France du socialiste François Hollande. 21 octobre 2012: La France souhaite conclure un «partenariat stratégique» avec l'Algérie à l'occasion de la visite du président Hollande, mais pas un «traité d'amitié», que «ne souhaitent pas» les Algériens, selon le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. 11 décembre 2012: Le président Bouteflika plaide pour «une relation forte et dynamique avec la France».