Le dernier scénario d'un enlèvement s'infirme à Tipaza. La jeune C Hadjira, disparue depuis dix jours du domicile familial, a été retrouvée dimanche soir ́ ́saine et sauve ́ ́, indique le commandemant de la gendarmerie nationale. La thèse de l'enlèvement a également été battue en brèche, hier par la sureté nationale, qui affirme que C. Hajira ́ ́se trouve chez elle. ́ ́ Cependant, les informations circulant ces jours-ci, indiquent que Hajira, âgée de 16 ans, a été enlevée le vendredi matin au douar Kouali, connu sous le nom de Domaine 61, dans la wilaya de Tipasa. Jusqu'à maintenant, selon ses proches, des recherches pour tenter de retrouver des traces de la fille disparue se poursuivent sans avoir aucune de ses traces, à l'exception d'un foulard noir retrouvé au milieu d'une forêt toute proche. Sa famille affirme que le pick-up de leur fille a été retrouvé non loin de chez elle, alors qu'elle était sortie de son domicile familial pour jeter des sacs poubelle, et depuis, elle n'a plus donné de ses nouvelles. De notre part, nous avons essayé de contacter la Gendarmerie nationale pour avoir de plus amples informations sur cette affaire floue, mais nos tentatives ont été vaines. «Nous ne pouvons rien vous dire», répond celui qui a décroché au téléphone. De plus, les informations diffusées par la presse nationale ne sont pas identiques et chaque partie a raconté une histoire différente de l'autre. Rien n'est clair. Sous le choc, la famille de la kidnappée continue ses recherches confirmant que leur fille a été enlevée alors que la direction générale de la Sûreté nationale infirme catégoriquement cette nouvelle au moment où la gendarmerie garde le silence. On s'interroge sur les personnes qui sont derrière ces fausses informations et leurs intentions. De toute façon, la véritable tragédie que constituent ces enlèvements d'enfants se poursuit, causant la panique chez les parents et leurs enfants qui restent les victimes du manque de coordination existant entre les différents services de sécurité et l'absence totale des mécanismes de protection autour des établissements scolaires ou autres. Il convient de rappeler par ailleurs que le Réseau algérien de la protection et de la promotion des droits des enfants, Nada, a mis un numéro vert (30 33) au service des citoyens pour signaler tout soupçon ou tentative d'enlèvement d'enfant. «Ce mécanisme, consacré depuis 2008 au programme d'écoute au profit des enfants victimes de toute forme de violence, est destiné au signalement du moindre soupçon ou tentative d'enlèvement d'enfant», indique M.Abderrahmane Arar, président du Réseau Nada. Ainsi, tous les acteurs sociaux sont appelés à signaler tout acte d'enlèvement le plus tôt possible pour combattre le phénomène des enlèvements d'enfants et éviter au maximum ce qui est arrivé, entre autres, à Chaïma et à Soundous.