Les Parisiens ont concédé une défaite surprise à Sochaux (3-2) Le championnat maintient donc tout son suspense, alors que l'on pouvait penser le contraire, lundi dernier. L'Olympique Lyonnais qui recolle au Paris Saint-Germain après son succès éclatant à Bordeaux (4-0), peu avant la chute du leader à Sochaux (3-2). Le bilan du week-end de Ligue 1, avec ses tops, et ses flops. Les résultats des deux week-ends précédents incitaient les observateurs à imaginer que la partie semblait terminée. Et alors que le PSG venait de prendre une avance substantielle sur la concurrence, le scénario inverse chamboule encore les prévisions. Après trois défaites consécutives, l'Olympique Lyonnais avait besoin de se rassurer contre Bordeaux, et il a fait plus que ça, en s'imposant largement en Gironde (0-4) dans cette 25e journée de Ligue 1. Venir gagner par quatre buts d'écart au Stade Chaban-Delmas semble une preuve assez claire, s'il fallait le prouver, que le club rhodanien n'aille pas lâcher aussi facilement, même après un passage délicat. «On a évacué un certain nombre de problèmes qui s'étaient insidieusement installés. Je souligne la bonne volonté et l'intelligence de certains éléments du groupe», glissa astucieusement Rémi Garde après la rencontre, référence notamment à la position d'ailier de Lisandro, qui s'est une nouvelle fois sacrifié pour le collectif, sans briller offensivement et sans doute sans prendre énormément de plaisir. Mais pour Lyon, le mercato d'hiver semble bel et bien derrière lui, et cela ne peut qu'être une bonne nouvelle vu comment il a empoisonné son quotidien depuis le début de l'année. Et la journée de dimanche aura donc été heureuse, pour l'OL, avec la chute surprenante de Paris à Sochaux (3-2). Méconnaissable, perméable, presque malade, le PSG a pris l'eau face aux attaques incessantes des Sochaliens, menées par un excellent Giovanni Sio. Parce qu'elle est devenue une grande équipe, la formation parisienne a su revenir dans le match et obtenir l'égalisation au mental, mais son illusion n'a pas dépassé le dernier quart d'heure, marqué par le succès mérité des Lionceaux. Pour Paris, la thèse de l'accident semble toute trouvée - vu notamment la prestation inhabituelle de Sirigu - mais après des semaines à vaincre et briller, ce premier couac dans le 4-4-2 laisse craindre des rechutes vu son calendrier surchargé. Il n'est jamais aisé de rejouer après un match âpre de Coupe d'Europe, et encore moins quand son couloir droit ressemble à un boulevard de la mort (Chantôme - Van der Wiel). Plus globalement, Paris s'en sort extrêmement bien depuis le mois de janvier sans ses deux Thiago, et l'on peut penser que la rencontre à Bonal ressemblait au match de trop, sans eux. Leur retour contre l'OM, comme ceux de Lucas et Ménez, ne seront donc pas de trop. Evian-Thonon-Gaillard reste désormais sur huit matches sans victoire en L1, la plus longue disette actuellement dans l'élite. En s'inclinant contre Lorient en toute logique (2-1) ce week-end, le club haut-savoyard est le seul à n'avoir pas gagné de match en L1 en 2013. Reims n'a gagné aucun de ses huit derniers matches de Ligue 1 à domicile (6 nuls, 2 défaites). Il faut remonter au 6 octobre et un succès face à Nice (3-1) pour trouver trace d'une victoire rémoise à Delaune. Marco Verratti a reçu contre Sochaux son neuvième carton jaune en Ligue 1, plus que n'importe quel autre joueur du championnat cette saison. Le milieu italien sera d'ailleurs suspendu contre l'OM, en Coupe de France, mercredi prochain.