Les deux rivaux se retrouveront de nouveau ce soir à Paris Trois jours après la victoire du Paris SG sur Marseille, les deux rivaux se retrouvent ce soir, cette fois-ci en 8es de finale de la Coupe de France au Parc des Princes avec la première titularisation de la mégastar Beckham. Après les deux matches en championnat et un 8e de finale -déjà!- de Coupe de la Ligue fin octobre, il y aura donc cette saison un 4e clasico entre les deux frères ennemis du championnat. Et c'est peu dire que le PSG, invaincu cette saison avec un nul 2-2 au Vélodrome et deux succès nets 2-0 au Parc, dont un en Coupe de la Ligue, a pris goût à ces duels particuliers. Pourtant, le 8e de Coupe de France, trois jours après l'affrontement en L1, pourrait être un peu fade puisque les deux camps ont laissé des forces lors de leur confrontation en championnat. Côté PSG, cela pourrait être l'occasion de mettre en scène la première titularisation de sa star anglaise de 37 ans (38 an mai) David Beckham, qui, apparu sous les notes de «Hey Jude» des Beatles, a dû se contenter dimanche de ses 15 premières minutes de jeu sous le maillot parisien. Alors que le PSG est toujours coincé par les blessures de ses deux «Thiago», Silva et Motta, qu'il espère récupérer d'ici à son 8e de finale retour de C1 contre Valence dans une semaine, le «Spice Boy» devrait en effet profiter de la suspension de Verratti au milieu. Sakho semble sur la voie du rétablissement et une présence sur la feuille de match n'est pas à exclure. Et même si l'entraîneur du leader de la L1 Carlo Ancelotti a prévenu qu'il n'y aurait «pas beaucoup de changements», il y a fort à parier que Ménez, décisif dimanche lors de son entrée en jeu, voire Van der Wiel, Chantôme ou encore Gameiro espèrent que l'Italien a bluffé et qu'il leur offrira du temps de jeu. Sans compter qu'Ibra a encore déçu et qu'un petit tour sur le banc pourrait l'aider à y voir plus clair. Cela avait déjà été le cas le 31 octobre lorsque Paris avait sorti l'OM de la Coupe de la Ligue, alors pourquoi pas renouveler l'essai? Décroché pour les deux premières places de L1 et même menacé par une concurrence venue du bas, l'OM, 3e, est aussi confronté à des problèmes d'effectifs, qu'il ne peut cependant résoudre avec la même sérénité car son groupe est moins large. «Pour mercredi on va faire le point parce que beaucoup de joueurs ont donné physiquement», n'a d'ailleurs pas caché Elie Baup dimanche soir. Retranchée entre les deux rencontres à Chantilly, son équipe, «renforcée» par les arrivées de dernière minute de Ndiaye et Jobello, est toujours privée d'Amalfitano et de Cheyrou, même si elle récupère Jordan Ayew, qui soulagera peut-être Gignac. Et mauvaise nouvelle, Morel est incertain. Mais si son 11 de départ mercredi veut conserver un niveau proche de celui de dimanche, les solutions de rechange ne sont pas légion et se nomment avant-tout Diawara ou Sougou. Pourtant, après une reprise délicate en 2013, l'OM a gros à perdre et ne peut pas se permettre de faire l'impasse. Pour le PSG, l'enjeu est tout autant de se rapprocher d'une 9e Coupe de France, que d'éloigner un peu plus le souvenir douloureux du surprenant revers à Sochaux (3-2) après six victoires d'affilée et avant le retour de la Ligue des champions (6 mars). Du côté des statistiques, les Parisiens n'ont pas grand chose à redouter car en sept confrontations contre l'OM en Coupe de France, ils n'ont été éliminés qu'une fois, en 8e de finale en 1991. Surtout, le dernier affrontement en finale en 2006 a vu le sacre du PSG (2-1).