Dix partis politiques ont annoncé lors d'une rencontre samedi à Alger la création d'un rassemblement politique baptisé «Partis du pôle national », représentant plusieurs courants politiques pour « insuffler une nouvelle dynamique à l'action politique en Algérie ». Intervenant à cette occasion, Mme Chalabia Mahdjoubi, présidente du mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD), a estimé que «ce pôle national se veut la preuve de la capacité de la classe politique «à prendre les choses en main et à apporter des solutions aux défis auxquels le pays est confronté », soulignant que les Algériens sont capables « de mettre leurs différends de côté lorsqu'il s'agit de questions d'intérêt national ». Le nouveau pôle « constitue un espace de concertation et de communication » pour adopter « des positions unifiées vis-à-vis des questions nationales, en vue d'y apporter des solutions alternatives, notamment en ce qui concerne les prochaines élections et la révision de la constitution », a-t-elle précisé. Dans ce sens, Mme Mahdjoubi a souligné la nécessité «d'ouvrir un débat sur la révision de la constitution et ne pas le limiter à une commission restreinte », exprimant, par la même occasion, la solidarité du pôle avec les jeunes chômeurs. Le rassemblement politique est composé du parti national algérien (PNA), du parti national libre (PNL), du MJD, du mouvement national d'espérance (MNE), du Parti du renouveau algérien (PRA), du Front du militantisme national (FMN), du parti Ennour El djazairi (PED), du parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), du parti algérien vert pour le développement (PAVD) et du mouvement El-Infitah (ME).