Les praticiens de la santé sont en grève à partir d'aujourd'hui et ce, jusqu'à mercredi Même si le service minimum sera naturellement assuré, il n'en demeure pas moins que les malades seront encore une fois les otages d'une guerre entre des syndicats et leur tutelle! Attention, il ne faut surtout pas tomber malade aujourd'hui. Les praticiens de la santé sont en grève à partir d'aujourd'hui et ce, jusqu'à mercredi 8 du mois en cours. En effet, l'Intersyndicale des professionnels de la santé (Isps) qui rassemble quatre syndicats, à savoir le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy), du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp) et du Syndicat national du personnel de l'enseignement du paramédical (Snpepm), a appelé à partir d'aujourd'hui à une grève cyclique de trois jours renouvelables. Cela en plus d'un sit-in le mercredi 8 mai à 11h devant le siège du ministère de la Santé. Les organisations syndicales ont donc sonné le rassemblement et sont mobilisées pour faire l'union sacrée autour de la même plate-forme de revendications. Cette plate-forme de revendications commune composée de 14 points, revendique entre autres «la révision des statuts particuliers et du régime indemnitaire des corps communs, aide-soignants et infirmiers brevetés, l'intégration des 19 000 vacataires et contractuels dans des postes permanents, l'augmentation des salaires de 40% au lieu des 10% accordés récemment, la participation de l'Union nationale à toutes les commissions afférentes au secteur ainsi qu'à la politique de la santé nationale». Le secteur de la santé va, encore une fois, être paralysé par un mouvement de grève. Cela même si le service minimum sera naturellement assuré, mais il n'en demeure pas moins que les malades seront encore une fois les otages d'une guerre entre des syndicats et leur tutelle! En effet, après une accalmie de quelques mois, les syndicats remettent ça! Et, s'il vous plaît, une grève cyclique de trois jours! Les centres de santé baisseront rideau et il n'y a pas de doute que les effets seront catastrophiques pour les populations quand on connaît la capacité de mobilisation de ces syndicats. Conscient des probables effets néfastes sur les populations, le syndicat va tout de même assurer le service minimum. Une guerre qui a trop duré au détriment des malades. Mais pourquoi n'arrive-t-on pas à soigner le secteur de la santé?