img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P130512-18.jpg" alt=""Le Maroc s'acharne contre l'Algérie pour faire diversion"" / «Les propos du secrétaire général de l'Istiqlal contre l'Algérie sont une provocation orchestrée par le régime marocain.» Le président de la République sahraouie, Mohammed Abdelaziz, n'a pas écarté hier, le retour à la lutte armée pour libérer les territoires occupés par le Maroc. «Actuellement, on veut l'organisation d'un référendum d'autodétermination et de manière pacifique. Mais cela ne veut pas dire que nous renonçons à notre droit légitime de la lutte armée. On se prépare dans cette perspective si l'ONU échoue dans sa démarche d'organiser ce référendum», a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse organisée au siège de la présidence à la ville de Laâyoun. Le conférencier a expliqué que le peuple sahraoui est conscient de la justesse de sa cause désormais soutenu par plusieurs pays à travers le monde. Le président sahraoui s'est demandé dans ce contexte pourquoi l'ONU refuse-t-elle de se pencher sur l'épineuse question des droits de l'homme dans les territoires occupés et pourquoi ne veut-elle pousser à l'organisation d'un référendum d'autodétermination. «Pourtant le principe d'un référendum a été bien retenu par le Conseil de sécurité de l'ONU en 1991», s'est interrogé le président sahraoui. Dans le même ordre d'idées Mohammed Abdelaziz a appelé le Conseil de sécurité onusien ainsi que les organisations de la défense des droits de l'homme à s'intéresser davantage à ce qui se passe dans les territoires occupés et aux exactions que subit le peuple sahraoui de la part des forces de l'occupant marocain. Aussi, a-t-il également appelé le gouvernement marocain à cesser sa politique «raciste» consistant à impliquer le peuple marocain dans le conflit pour le monter contre le peuple sahraoui. «La militarisation du Maroc contre nous pousse à des massacres au Sahara occidental» a-t-il averti avant d'appeler l'ONU à assumer leur entière responsabilité dans cette situation. Le président Mohammed Abdelaziz a, par ailleurs, regretté «les positions timides des pays dits arabes par rapport à la question du Sahara occidental». Revenant sur les déclarations du parti l'Istiqlal, le président sahraoui a soutenu que «cette déclaration est irresponsable et qu'il s'agissait d'une provocation orchestrée par le régime marocain». Il y a quelques jours, le secrétaire général de l'Istiqlal, Hamid Chabat, a appelé, dans une déclaration au site marocain Lakom, à récupérer les territoires algériens de Tindouf et Béchar, qu'il a qualifiés de «territoires marocains colonisés par l'Algérie». Des propos qui ont soulevé un tollé de la classe politique et des officiels à Alger. le président sahraoui a ainsi joint sa voix pour dénoncer cette provocation. «C'est une nouvelle aventure à laquelle nous a habitués le régime marocain qui, à chaque fois qu'il a été défait au Sahara occidental, menace de s'attaquer à l'Algérie qu'il accuse, sans cesse et depuis 1975, d'être derrière le Front Polisario». Abordant la question du trafique de drogue et du terrorisme, M.Adelaziz a rapporté que le Maroc est une source de drogue. «Les pays voisins en souffrent de même qu'ils souffrent de sa politique expansionniste.» Il a également accusé le Maroc de faire le lit des organisations terroristes et criminelles.