img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P131010-10.jpg" alt=""Sous le signe du Cinquantenaire du 1er Novembre..."" / A J- 20 de la tenue de la 18e édition du Salon international du livre qui se prépare à ouvrir ses portes à la Safex, le 30 octobre, l'occasion nous est offerte de s'informer sur les grandes lignes tracées pour l'événement phare de la rentrée, avant la tenue de la conférence de presse du 23 octobre à la Bibliothèque nationale d'El Hamma.. L'Expression: Messaoudi Hamidou, vous êtes le commissaire du Sila depuis 2012. Nous sommes à quelques jours ou semaine de la tenue du salon. Tout d'abord peut-on savoir où en sont les préparatifs? Messaoudi Hamidou:Comme vous le savez, l'inauguration du Salon international du livre dans son édition se tiendra le 30 de ce mois et le 31 pour ce qui est de l'ouverture pour le public c'est-à-dire le lendemain. Les préparatifs nous les avions commencé au mois d'avril. A l'instant où je vous parle, nous sommes aux dernières retouches pour arrêter définitivement le programme d'animation culturelle avec Mme la ministre de la Culture. Pour l'endroit, c'est toujours au niveau de la Safex, aux Pins maritimes, au niveau du Palais des expositions. La nouveauté, cette année est que le salon revient à cette date initiale c'est-à-dire la fin du mois d'octobre pour plusieurs raisons. D'abord, le temps sera plus clément. Ce n'est pas comme l'année dernière où il faisait un peu chaud à la mi-septembre. Cela va coïncider avec le 50e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre et aussi, à l'occasion de la semaine des vacances scolaires et ce qui nous permettra d'avoir une affluence plus importante que l'année dernière qui a dépassé les 1.200.000 visiteurs. Le nombre d'exposants cette année va dépasser pour la première fois les 800 exposants. Avec 290 maisons d'édition algériennes. Le reste, ce sont des éditeurs arabes et étrangers. Peut-on connaître les grandes lignes du programme tracé? Nous avons programmé plusieurs manifestations dont des conférences surtout autour de la révolution algérienne puisque cela va coïncider avec le 50e anniversaire du déclenchement de la Révolution et des hommages à de hautes personnalités. Je ne vous cite que quelques-unes, notamment à Mme Drifa- Bitat à l'occasion de la parution de son livre, Jacques Vergès qui nous a quittés il y a quelques semaines de cela Henri Alleg etc. Chaque après-midi, il y aura un hommage pour une personnalité et les amis de la Révolution algérienne, pour les grands écrivains. Nous avons également réservé un espace pour les nouveautés de l'année 2013 en matière de littérature algérienne pour les présenter au public en présence éventuellement des auteurs, des écrivains. Nous avons également, comme chaque année, réservé un espace pour ce qu'on appelle l'Esprit Panaf. Nous aurons des écrivains des invités littéraires des pays africains, et des éditeurs pour garder le contact et voir ce qui se passe chez nos voisins africains. Aussi, comme chaque année, Mme la ministre a insisté là-dessus, il s'agit de l'espace réservé à l'enfant pour habituer la génération future au livre et à la lecture. Bien sûr, il y aura aussi de nombreuses tables rondes et des séances de ventes-dédicaces comme d'habitude... Quel est le pays invité d'honneur et pourquoi? La Belgique a été choisie parmi plusieurs propositions qu'on a faites au ministère de la Culture. L'année dernière c'était l'Algérie car cela coïncidait avec le 50e anniversaire de l'Indépendance, donc on avait pensé inviter un pays qui a été de notre côté durant la Révolution. Il y avait pas mal de pays, et on ne voulait pas faire de jaloux alors on a pensé à l'Algérie pour qu'elle soit invité d'honneur... Quels seront les invités phares de cette année? Je pourrais vous citer Roland Dumas qui sera parmi nous, Mme Drif-Bitat, Fadila Merabet une habituée certes, on ne peut pas la priver du salon, de son oxygène, j'allais dire. Yasmina Khadra qui sera avec son nouveau livre (Les Anges meurent de nos blessures, Ndlr). Wassini Laâredj... On a invité Ahlam Mostaghanemi, mais malheureusement à l'instant où je vous parle on n'a pas eu encore de réponse favorable de sa part. Mais elle sera certainement parmi nous. Quelles sont les lacunes auxquelles vous avez dû faire face cette année? Je dirai qu'il n'y a pas de lacunes. Le seul problème que je rencontre est lié au pavillon central. Nous avons les 290 éditeurs algériens qui veulent être tous au pavillon central. Alors que c'est quasiment impossible. Le pavillon central ne fait que 8000 m2 et pour ce faire, nous aurons besoin de 20.000 m2. Je défie quiconque de pouvoir faire rentrer 20.000 m2 dans 8000 m2. C'est inimaginable. Tous les éditeurs algériens veulent être au pavillon central. C'est une épidémie qui s'est même propagée chez les éditeurs arabes et étrangers. Ils vous appellent pour vous demander s'ils sont au pavillon central! Pour moi, le Salon du livre commence à partir de la porte centrale de la Safex. Que ce soit au A, au B, au pavillon central, malgré le fait que je reconnaisse que le public chez nous, est hypnotisé par le pavillon central. Dès qu'il rentre, il se dirige vers le pavillon central, c'est lui qu'il vise en premier lieu. Quelle est la thématique du Sila 2013? Des thématiques fortes iront vers la Révolution algérienne. Il y eut effectivement le 50e anniversaire de l'Indépendance, là ce sera la célébration du déclenchement de la Révolution. D'ailleurs, le thème retenu pour cette année est «Ouvre-moi sur le monde». Car à partir du livre on peut s'ouvrir sur le monde, sur l'autre... Qu'en est-il de la coédition? Nous avons prévu un atelier spécialement pour ça. Pour non, seulement travailler sur la traduction, mais aussi pour les droits d'auteurs, qu'il y ait un contact avec les éditeurs algériens et étrangers pour l'échange des droits d'auteurs et la traduction. Tout le programme sera finalisé et connu le 23 du mois lors de la conférence de presse annuelle...