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Le chantre de la PME-PMI
Publié dans L'Expression le 01 - 04 - 2004

Il ne fait aucun doute que le salut de l'économie algérienne réside dans la multiplication des PME-PMI.
Quel rapport y a-t-il entre la cueillette des olives et la gestion d'une grande PME. Seul M.Mourad Louadah pourrait y répondre, lui qui est venu donner à notre traditionnel «A coeur ouvert avec L'Expression» une touche d'originalité et beaucoup d'animation. C'est que tout en lui dégage le désir de réussir et la volonté d'aller de l'avant. «Pour moi, le social, c'est d'abord du marketing» dit-il d'emblée, sûr de son effet. Et on le voit comme le bon samaritain, prendre en main les destinées d'une équipe de football à laquelle il impose une cure de jouvence avant d'exiger d'elle d'être la première de son groupe.
On peut ainsi multiplier les exemples à l'infini (voir l'article d'Ahmed Achour), mais c'est le manager qui nous intéresse ici. Nous voulons parler du chantre de la PME-PMI. Pour lui, il ne fait aucun doute que le salut de l'économie algérienne réside dans la multiplication des PME-PMI. Et cette prolifération n'est rendue possible que par la politique du microcrédit, de la microentreprise et des opportunités offertes aux jeunes Algériens, qui ne sont pas moins débrouillards que d'autres, de pouvoir lancer leur propre affaire par le biais du programme Ansej. «Nous devons rendre grâce à Ahmed Ouyahia, lorsqu'il était à la tête du gouvernement entre 1995 et 1997, d'avoir permis un tel essor.» Méfiant par nature à l'égard des grands mastodontes qui ont été construits sur le modèle soviétique des années 30, qui sont budgétivores, emploient un personnel pléthorique et ne sont pas efficaces ni concurrentiels pour un sou face à la montée des nouvelles technologies, Mourad Louadah n'est pas loin de penser que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Le dynamisme et la vivacité des petites entreprises, surtout lorsqu'elles sont managées dans un esprit familial comme cela se passe en Italie et en Asie, n'ont pas leur égale.
Du reste, M.Louadah nourrit une admiration sans bornes à l'égard des dragons asiatiques, dont les produits sont en train d'envahir le monde entier. Longtemps décriée et tenue en laisse en Algérie par une bureaucratie étouffante, la PME a pourtant démontré dans le monde entier qu'elle peut être le support idéal d'une croissance soutenue, dans la mesure où c'est la forme d'entreprise qui libère les initiatives et permet de mettre en valeur les compétences, pour peu que l'environnement lui soit favorable. «En quelques années seulement, le visage de l'économie algérienne a changé, grâce à l‘apparition des PME-PMI. Rien que ces dernières années, il a été créé plus de 60.000 petites entreprises», affirme Mourad Louadah, qui ajoute que ce succès est dû aux mesures courageuses prises par Ahmed Ouyahia au milieu des années 90, mesures qu'il est en train de renforcer avec les dernières décisions prises par le gouvernement actuel en élargissant le champ du crédit aux chômeurs dont la tranche d'âge est comprise entre 35 et 50 ans. Le caractère familial ou de groupe de la petite entreprise, sa taille maîtrisable, sa flexibilité et sa souplesse de gestion, sa capacité à s'adapter à de nouvelles orientations en font un outil idéal pour la mise en place d'un tissu industriel.
Cette vérité est également vérifiée dans le domaine du capital risque. N'importe quelle banque est plus à l'aise avec une petite entreprise qui a peu de charges salariales et dont les besoins en investissement sont modestes, tout en ayant une rentabilité accrue.
Mourad Louadah a pris conscience de tous ces aspects à l'époque où un privé qui prenait des risques «était considéré comme un voleur . Seul un secteur public aux appétits budgétaires énormes était respecté. Aujourd'hui les choses ont changé et c'est tant mieux.» Il n'y a pas à dire, c'est grâce à des jeunes entrepreneurs comme Mourad Louadah que l'Algérie est en train d'inscrire une nouvelle page de son économie et d'enregistrer une croissance de 7%, un taux qui dépasse largement celui de la Tunisie, qui n'a été que de 3,5 % cette année. «Je voyage plus de 200 jours par an. Je suis partout chez moi en Europe et en Asie. Cela n'était pas possible il y a quelques années, mais l'image de l'Algérien battant et volontaire est en train de s'imposer un peu partout dans le monde.» conclut Mourad Louadah.


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