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Des associations veulent un durcissement des sanctions
VIOLENCE À L'ENCONTRE DES FEMMES
Publié dans L'Expression le 25 - 11 - 2013

Des associations ont appelé, avant-hier, au durcissement de la législation contre les violences à l'encontre des femmes.
Le réseau Wassila et l'Association pour l'émancipation de la femme (AEF) ont appelé, avant-hier, au durcissement des sanctions contre les violences des femmes. Elles ont suggéré aux autorités de procéder à l'enrichissement du Code pénal et la mise en place d'une loi-cadre qui permettra de faire cesser les violences subites par les femmes.
Cet appel a été émis lors d'une randonnée pédestre au parc zoologique de Ben Aknoun (Alger), organisée à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes. Pour les observateurs, la législation actuelle reste loin de ses objectifs, de plus elle est inefficace. Dans ce contexte, la syndicaliste et présidente de AEF, Mme Soumia Salhi a déclaré que «la législation actuelle n'est pas suffisante pour contrer le phénomène, les statistiques sont là pour le prouver et pour cela, nous nous nous mobilisons pour exhumer la proposition de loi afin de lutter contre les violences faites aux femmes». Elle a aussi mentionné la proposition de loi qui a été «signée en janvier 2012 par 40 députés au niveau de l'Assemblée et qui avait été entérinée par le bureau de cette institution législative sans, toutefois, être soumise à la plénière». ce texte était selon elle «le résultat de la campagne menée depuis 2011 par ces mêmes associations». La présidente de l'AEF, a affirmé que pour faire aboutir cette revendication, les associations envisagent de «relancer la collecte des signatures afin de réactiver le projet, mais aussi d'impliquer toute la société».
De son côté, Mme Chitour Fadhéla, médecin au sein du réseau Wassila, a mis l'accent sur la nécessité de mobiliser la société civile afin que les auteurs «ne bénéficient plus de l'impunité» et pour que la violence conjugale devienne un «délit puni par la loi». Mme Dalila Lamarène, présidente du réseau Wassila, a estimé que la violence que subissent les femmes nécessite une «législation particulière englobant tous les aspects». Un hommage a été rendu par les participants à cette randonnée, aux femmes qui ont pris leur courage à deux mains en dénonçant les actes dont elles ont été victimes.
Les femmes subissent chaque jour des violences en tout genre et ce, en dépit du fait que l'on vit au XXIe siècle. L'époque où les violences contre les femmes étaient tolérées est révolue. Du moins dans les pays modernes, au sens propre. Tandis que les autres pays continuent de bafouer les droits de la femme. La loi de l'omerta règne et personne n'ose l'enfreindre de peur des représailles ou des répercussions que cela entraînerait. Cette loi est imposée par des radicaux qui véhiculent des valeurs qui vont totalement à l'encontre des principes d'égalité entre les hommes et les femmes. Mais aussi le non-respect de l'intégrité physique des personnes, en particulier les femmes. D'après les statistiques avancées par les différents corps de sécurité, environ 7000 cas de violence, dont 200 cas de viol, ont été enregistrés durant les neuf premiers mois de l'année 2013.


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