Le Scientific Leadership Award arraché devant 14 pays occidentaux. Un certificat de reconnaissance internationale dans le domaine de la recherche clinique sur l'infarctus du myocarde, destiné aux cardiologues algériens, décroché en novembre 2013 à Istanbul, a été remis lundi au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Cette distinction honore la recherche scientifique Atlantic menée en Algérie et supervisée par le groupe algérien Clinica, agréé par le ministère de la Santé. Elle a été réalisée avec la participation de 15 pays de l'Europe occidentale, du Canada et de l'Australie, ainsi que celle de l'Algérie, seul pays de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Mena). Atlantic, audité trois fois par une société indépendante internationale et relative à l'infarctus du myocarde, a été, hier à Alger, au centre d'une conférence de presse animée, notamment par le professeur Rachid Bougherbal, chef de service de cardiologie au Centre national de médecine du sport (Cnms) qui était entouré par un panel de spécialistes de renom. On citera les professeurs Mohamed Tahar Bouafia, président de la société algérienne de cardiologie, et chef de service de cardiologie au CHU de Blida, Djamel Eddine Nibouche. Faisaient également partie de ces spécialistes cardiologues le Dr. Mohamed Chettibi (CHU Blida), le directeur général d'Astra Zeneca - Algérie et le DG de Clinica Group. Le certificat mondial a été remis par les laboratoires Astra Zeneca aux cardiologues algériens qui ont participé à des recherches cliniques sur le suivi de malades victimes d'un infarctus du myocarde et ayant bénéficié d'un traitement. Cette distinction est synonyme d'une reconnaissance du travail rigoureux accompli dans le respect des normes internationales en matière de recherche clinique. Le ministre de la Santé a salué le travail réalisé par ces spécialistes, appelant à encourager la recherche scientifique. Cette reconnaissance contribuera à encourager la recherche scientifique sur les cardiopathies qui viennent en tête des maladies chroniques mortelles en Algérie où 25.000 cardiaques en meurent chaque année (1er cas de décès), sur les 17,3 millions dans le monde. Les conférenciers ont mis l'accent sur la réhabilitation du médecin de famille, dont le statut a disparu de nos jours, mais qui demeure, tout comme le médecin des urgences, le premier contact dans un cas pareil. Dix à quinze urgentistes sont formés mensuellement pour diagnostiquer correctement un infarctus du myocarde dont le délai d'intervention se situe entre 30 minutes et six heures au maximum. Menée par Clinica Group, constituée d'une équipe de recherche 100% algérienne, l'étude Atlantic a permis de démontrer l'implication constante de l'Algérie dans tous les projets de recherche clinique d'envergure. Cette honorable distinction a fait dire à l'un des professeurs communicants: «Il faut cesser de nous sous-estimer et de nous diminuer devant d'autres pays qui eux savent comment se valoriser.» Le message de cette conférence demeure dans la prévention et la rapidité des soins qui consiste en premier lieu à effectuer une injection destinée à dissoudre un caillot de sang (trombose) bouchant une artère ou une veine.