Elle assurera la prise en charge des malades avec un matériel de dernière génération La clinique est désormais fonctionnelle avec des équipements d'une technologie de pointe. Désormais, la deuxième clinique de chirurgie cardio-vasculaire à l'échelle du continent africain après celle de l'Afrique du Sud se trouve à Draâ Ben Khedda. Elle a été inaugurée hier par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Elle portera le nom du martyr Yacef Omar, mort au champ d'honneur aux côtés d'Ali La Pointe et Hassiba Ben Bouali lors de la bataille d'Alger. Omar Yacef, est plutôt connu par les Algériens sous le nom de Petit Omar. Il est originaire de la région d'Azeffoun, commune maritime qui l'a honoré en baptisant en son nom, la rue du Front de mer. C'est, en effet, hier que cet établissement est entré en activité juste après son inauguration. Les médecins ont d'ailleurs effectué des opérations réussies sur des malades dont l'un est venu de la wilaya de Sétif. Par ailleurs, il est à rappeler que le ministre de la Santé effectuait hier une visite programmée lors de sa récente tournée à travers les établissements de santé de la wilaya. Lors de son passage, il a vivement critiqué les responsables pour le retard enregistré dans son ouverture. Abdelmalek Boudiaf avait affirmé qu'il était injustifié de ne pas commencer le travail alors que l'établissement est doté de tous les équipements nécessaires. Rappelons que les travaux de réalisation ont démarré en 2008 par une entreprise portugaise, Abratina Constructura. Le coût du projet est estimé à de 2.345.972.000,00 DA. Depuis hier donc, la clinique est désormais fonctionnelle avec des équipements d'une technologie de pointe. Elle accueillera les enfants qui présentent des malformations et des pathologies relevant de la chirurgie cardiaque. Elle assurera la prise en charge des malades avec un matériel de dernière génération et des plus performants dans le monde. Il faut dire aussi que le personnel n'est pas méritant.Notons également que la wilaya de Tizi Ouzou souffre de la saturation des services des urgences au niveau du CHU Nédir-Mohamed à cause justement du manque de moyens au niveau des polycliniques situées dans les daïras. Ces dernières se trouvent actuellement, dans leur majorité, sans personnel assurant les spécialités. Pourtant, en entrant dans ces Epsp qui ont coûté des milliards, des plaques affichent tous les services, mais aucun n'est fonctionnel. Un autre problème persite encore, à savoir l'incapacité du service de radiologie à satisfaire la demande à cause du manque de spécialistes. Un problème qui reste encore posé au CHU et que dire des polycliniques. Ces dernières sont pourtant dotées de ce matériel, mais pas de radiologues. Une question cependant doit trouver réponse: pourquoi les spécialistes formés par l'Université algérienne et qui ont coûté des milliards à l'Algérie se trouvent tous dans des pays qui n'ont déboursé aucun sou pour les former?